18 janvier 2018 | Temps de lecture : 14 minutes

Pour défendre Trump, Dreuz truque les analyses concernant le terrorisme

Ah que ne ferait on sans dreuz et ses mensonges quotidiens. Reconnaissons le, ses plumitifs ont un art particulier du mensonge et de la propagande. Ne serait ce que parce qu’ils sont les plus virulents à défendre « l’alt right » américaine…  Et puis il y a notre guest star préférée, le sieur Grumberg (avec ou sans tréma), un véritable hoax à lui tout seul…

Et là cela faisait longtemps que nous avions détournés les yeux de lui, mais comme il nous fait des coups bas en douce, on va revérifier un peu sa production journalière…

Et nous faisons bien, la preuve:

Une « fake news » de la plus belle eau, comme nous allons vous le montrer. Mais tout d’abord, voici l’objet du crime in extenso:

Les chiffres donnent raison à Trump : l’immigration musulmane est une malédiction
PUBLIÉ PAR JEAN-PATRICK GRUMBERG LE 17 JANVIER 2018

Le dernier rapport du Département de la sécurité intérieure laisse peu de place à l’interprétation : 73 % des terroristes condamnés par les Etats-Unis sont nés à l’étranger.

Je l’expliquais dans un article récent, la gauche, donc les journalistes, ont une haine maladive pour la vérité. Ils inventent des dogmes qui ne dépendent pas des faits, mais de leur vision abstraite, déconnectée du réel. Ainsi ont-ils décidé que l’immigration, toute immigration, n’importe quelle immigration, sans le moindre contrôle, est une chance. Cette décision pourtant arbitraire est devenue pour eux une loi qu’il est interdit de remettre en question. En fait, il est même interdit de poser la question, et de demander en quoi l’immigration est une chance.

Le simple fait de réfléchir au problème fait de vous un raciste– le retour du bolchevisme et de la police politique est au coin de la rue.

Depuis que j’ai embrassé ce métier et que j’observe les journalistes avec honnêteté et le recul qui s’impose, j’ai maintenant compris– je le disais dans mon précédent article et vous me verrez souvent le répéter– que ce sont des marginaux. Des marginaux à qui l’on a confié de puissants porte-voix pour remplacer l’opinion du grand public, mais des marginaux néanmoins. Leur point de vue n’est partagé que par un minuscule groupe, à des années-lumière du bon sens et de la raison. Au mépris de la réalité.

Ainsi, les organismes fédéraux américains ont publié ce mardi 16 janvier un rapport qui met en lumière le nombre d’immigrants arrêtés et condamnés aux États-Unis pour des activités liées au terrorisme au cours de la dernière décennie et demie. Et le verdict donne des frissons : l’immigration musulmane est une malédiction.

 L’immigration mine la sécurité nationale

Le rapport, publié par le département de la Justice (DOJ) et la Sécurité intérieure (DHS), révèle que :

  • Les tribunaux fédéraux américains ont condamné 549 personnes pour des faits de terrorisme international entre le 11 septembre 2001 et le 31 décembre 2016.
  • Près des trois quarts des accusés sont nés à l’étranger.
  • 148 d’entre eux sont des citoyens américains naturalisés.

Le procureur général Jeff Sessions et la secrétaire d’État à la Sécurité nationale Kirstjen Nielsen ont tous deux déclaré que le rapport mettait en évidence la nécessité d’une réforme rigoureuse de l’immigration.

Ce rapport révèle une réalité incontestablement inquiétante qu’hélas vous en France vivez au quotidien : « notre système d’immigration a miné notre sécurité nationale et publique », a déclaré M. Sessions dans un communiqué de presse.

M. Nielsen a ajouté que le rapport est révélateur des préoccupations actuelles et futures en matière de sécurité :

 » Ce rapport nous rappelle clairement pourquoi nous ne pouvons pas continuer à nous fier à la politique d’immigration fondée sur une pensée antérieure aux événements du 11 septembre qui nous rend tristement vulnérables aux terroristes nés à l’étranger, et pourquoi nous devons examiner nos lois sur les visas et continuer d’intensifier le filtrage et l’examen des personnes qui se rendent aux États-Unis, pour empêcher les terroristes, les criminels et d’autres personnes dangereuses d’atteindre notre pays. Sans changement législatif, le DHS continuera de voir des milliers de terroristes tenter chaque année d’entrer aux États-Unis, et même si nous devons avoir raison à chaque fois, les terroristes n’ont besoin d’être chanceux qu’une seule fois.

Et vous en France, que fait votre gouvernement, concrètement, pour filtrer et empêcher les terroristes, les criminels et les personnes dangereuses d’entrer dans votre pays ?

Le rapport poursuit :

  • Depuis le 11 septembre 2001, les agents de l’Immigration and Customs Enforcement(ICE) ont expulsé un peu plus de 1 700 immigrants américains représentant des « préoccupations en matière de sécurité nationale ».
  • Au cours de l’année 2017, le DHS a surveillé 2 554 personnes figurant sur la liste de surveillance des terroristes qui se rendaient aux États-Unis. 335 ont tenté d’entrer par voie terrestre, 2 170 par voie aérienne, et 49 par voie maritime.

Dans une entrevue avec CBS This Morning, Nielsen a déclaré que le pays doit « continuer d’améliorer notre sélection et notre contrôle, mais aussi vérifier continuellement certains résidents légaux ».

Nielsen a raison : selon un rapport de l’Institut Cato datant de 2016, plus de trois fois plus de personnes ont été tuées dans des attentats terroristes perpétrés entre 2001 et 2015 par des personnes musulmanes nées aux États-Unis que par des personnes nées à l’étranger.

Les questions qu’il ne faut pas poser

Au fond du problème réside un dysfonctionnement psychanalytique : vos gouvernements européens, votre gouvernement français, s’intéressent plus au bien-être des étrangers qu’au votre, qu’à celui de leurs ressortissants nationaux. Ils dépensent votre argent, celui des contribuables qui les ont mis au pouvoir, dans des programmes qui ne sont pas destinés à vous profiter, mais à profiter à d’autres, à des étrangers, des réfugiés, des illégaux qui ont violé les lois du pays qui va leur donner de l’argent, et vont se retourner contre vous.

Au 19e siècle, au début du 20e siècle, l’immigration était le résultat d’un phénomène économique et sécuritaire : on fuyait les zones ravagées par la guerre ou la misère vers des contrées porteuses d’espoir. Et c’était très bien ainsi. Le plus formidable exemple est les Etats-Unis, mais aussi l’Europe.

Cette réalité sur laquelle s’appuient les « no-border » pour défendre les bienfaits de l’immigration n’existe plus. Ces hypocrites évitent de le dire, mais l’immigration est totalement pervertie par les aides sociales généreuses et gratuites : les gens ne migrent plus pour travailler, mais pour être payés à ne rien faire, (bien) logés, (bien) soignés, (bien) entretenus gratuitement.

Les aides sociales ne permettent plus de trier entre les fainéants, les profiteurs, les voyous– probablement une écrasante majorité compte tenu de la nature humaine – et ceux qui fuient la mort et que toute personne habitée d’humanité doit avoir à cœur de recueillir– temporairement.

 

  • Comment justifier l’immigration économique lorsqu’un pays n’a pas assez de travail pour sa propre population ?
  • Comment les mêmes économistes qui expliquent que l’automation va remplacer des millions d’emplois peu qualifiés, peuvent-ils nous rebattre les oreilles que l’immigration de personnes peu qualifiées va sauver le pays de la déroute sans être contredits par des journalistes ? Ah oui, j’oubliais presque que les journalistes ont un gros problème avec la réalité.
  • Comment justifier l’arrivée de centaines de milliers de jeunes maghrébins– car les Norvégiens, les Canadiens et les Américains ne sont pas ceux qui veulent vivre en France– quand la France ne sait pas donner de travail à 25% de sa jeunesse ?
  • Comment ignorer que les terroristes sont presque tous des musulmans, et qu’il convient de leur appliquer un contrôle extrêmement strict et prudent à l’entrée ?

Gare à vous, si vous posez ces questions. Car l’immigration est une chance et vous n’êtes pas autorisé à douter.

 Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Source : http://www.newsweek.com/dhs-terrorism-immigrants-report-national-security-782520

On reprend tout à zéro.

L’article de grumberg est tiré (et il donne la source) de « Newsweek ». Grumberg prétend à partir d’une étude analysée par Newsweek démontré les actions de Trump comme président dans son contrôle de l’immigration venant de pays dits « musulmans ».

« L’analyse » de grumberg se base  sur ces quelques phrases:

  • Les tribunaux fédéraux américains ont condamné 549 personnes pour des faits de terrorisme international entre le 11 septembre 2001 et le 31 décembre 2016.
  • Près des trois quarts des accusés sont nés à l’étranger.
  • 148 d’entre eux sont des citoyens américains naturalisés.

De là, il en « déduit » que la cause du terrorisme EST l’immigration et que tarir cette immigration jugulera le terrorisme. Tout le reste est du brodage très habituel dans la fachosphère. Reprenons donc tout à zéro.

1)   Cum hoc ergo propter hoc

Combien de temps va t’on devoir répéter cette phrase qui signifie: « avec ceci, donc à cause de ceci« 

Ad vitam aeternam semble t’il… Cette locution latine désigne un sophisme qui consiste à affirmer que si deux événements sont corrélés, ALORS il y a lien de causalité entre ces deux événements. Et dans cet article, grumberg en use et en abuse. Exemple:

Comment ignorer que les terroristes sont presque tous des musulmans, et qu’il convient de leur appliquer un contrôle extrêmement strict et prudent à l’entrée ?

Ce qui veut dire sous la plume de grumberg que:

 » Les terroristes sont presque tous des musulmans, DONC tous les musulmans sont (au moins potentiellement) des terroristes. » D’ailleurs la fin de l’assertion est sans appel: il faut contrôler TOUS les musulmans.

Comparons un peu:

« Beaucoup de pédophiles sont ou prêtres ou instituteurs, DONC tous les prêtres et instituteurs sont pédophiles »…. C’est un raisonnement du même acabit.
Et même poussons dans la satire pour être explicite:
« Chez Dreuz, TOUS les journalistes de confession juive sont d’extrême droite. DONC tous les journalistes de confession juives sont d’extrême droite ».

Aussi beau sophisme.

C’est un sujet que nous avons déjà abondamment développé dans nos articles et nous ne pouvons que conseiller à nos lecteurs de s’y référer:

Etc…

2)  L’étude commandée par la Maison Blanche

L’article de Newsweek donne une intéressante indication:

« The report was produced as part of President Donald Trump’s Executive Order 13780, issued in October 2017. »
[Le rapport a été produit dans le cadre du décret exécutif 13780 du président Donald Trump , publié en octobre 2017.]

Or « L’executive order » ne fait pas que commander ce rapport, il en défini le contenu :

« Sec 11 : […] the Secretary of Homeland Security, in consultation with the Attorney General, shall, consistent with applicable law and national security, collect and make publicly available the following information:

(i) information regarding the number of foreign nationals in the United States who have been charged with terrorism-related offenses while in the United States; convicted of terrorism-related offenses while in the United States; or removed from the United States based on terrorism-related activity, affiliation with or provision of material support to a terrorism-related organization, or any other national-security-related reasons;

(ii) information regarding the number of foreign nationals in the United States who have been radicalized after entry into the United States and who have engaged in terrorism-related acts, or who have provided material support to terrorism-related organizations in countries that pose a threat to the United States;

(iii) information regarding the number and types of acts of gender-based violence against women, including so-called “honor killings,” in the United States by foreign nationals; and

(iv) any other information relevant to public safety and security as determined by the Secretary of Homeland Security or the Attorney General, including information on the immigration status of foreign nationals charged with major offenses. »

[Section. 11.

Transparence et collecte de données. a) Pour être plus transparent avec le peuple américain et pour mettre en œuvre plus efficacement les politiques et les pratiques servant l’intérêt national, le secrétaire à la Sécurité intérieure, en consultation avec le procureur général, collectera, conformément aux lois applicables et à la sécurité nationale. rendre publiques les informations suivantes:i) des informations sur le nombre de ressortissants étrangers aux États-Unis qui ont été accusés d’infractions liées au terrorisme aux États-Unis; reconnu coupable d’infractions liées au terrorisme aux États-Unis; ou retirés des États-Unis en raison d’activités liées au terrorisme, d’affiliation ou de soutien matériel à une organisation liée au terrorisme, ou de toute autre raison liée à la sécurité nationale;

ii) des informations sur le nombre de ressortissants étrangers aux États-Unis qui ont été radicalisés après leur entrée aux États-Unis et qui ont commis des actes de terrorisme ou qui ont fourni un soutien matériel à des organisations liées au terrorisme dans des pays menace pour les États-Unis;

iii) des informations sur le nombre et les types d’actes de violence sexiste à l’égard des femmes, y compris les «crimes d’honneur», commis aux États-Unis par des ressortissants étrangers; et

(iv) tout autre renseignement pertinent pour la sûreté et la sécurité publique tel que déterminé par le secrétaire à la Sécurité intérieure ou le procureur général, y compris des informations sur le statut d’immigration des ressortissants étrangers accusés d’infractions majeures.]

 

https://www.whitehouse.gov/presidential-actions/executive-order-protecting-nation-foreign-terrorist-entry-united-states-2/

Il n’est donc pas demandé d’informations sur le « terrorisme domestique » ni sur le terrorisme en général, mais bien spécifiquement sur le terrorisme commis par des étrangers. Et à nouveau, on retrouve le même sophisme « Cum hoc ergo propter hoc »… Sophisme qui est d’autant plus compréhensible lorsqu’on lis l’article de Newsweek EN ENTIER. 

3)  Les « petits oublis » de Dreuz/Grumberg

Si il est une erreur que les Debunkers ne feront pas: c’est de prendre leurs adversaires politiques pour des imbéciles. Et grumberg ne fera pas exception. Il prétend vivre depuis des années aux USA et doit donc parfaitement connaitre l’anglais (sans doute mieux que nous d’ailleurs). Il suit la politique américaine, et à notre avis quand il donne une source, c’est qu’il l’a lu en entier.
Et le problème est précisément là.

POURQUOI mister JP grumberg a t’il « oublié » de mentionner ces deux paragraphes de l’article de Newsweek?

During the interview, Nielsen refused to answer whether American-born or foreign-born terrorists have caused more deaths. According to a 2016 report from the Cato Institute, more than three times as many people were killed in terrorist attacks by native-born Americans than foreign-born individuals between 2001 and 2015.
[Au cours de l’interview, Nielsen a refusé de répondre à la question de savoir si les terroristes nés aux États-Unis ou à l’étranger avaient causé plus de morts. Selon un rapport publié en 2016 par l’Institut Cato, plus de trois fois plus de personnes ont été tuées dans des attentats terroristes par des Américains d’origine que des personnes nées à l’étranger entre 2001 et 2015.]
[…]
For Avideh Moussavian, a senior policy attorney at the National Immigration Law Center, immigration hardliners will use the report to advance the Trump administration’s agenda.
« The administration is actively conflating immigration with terrorists—they are ignoring acts of violence by white Americans to better serve their agenda, » she said in an interview with Newsweek. « This will serve the administration’s immigration agenda, which boils down to finding every vehicle possible for drastically reducing legal pathways for immigrants to enter the U.S. both presently and in the future. »

[Pour Avideh Moussavian, un avocat politique senior au National Immigration Law Center, les radicaux de l’immigration vont utiliser le rapport pour faire avancer le programme de l’administration Trump. »L’administration est en train de confondre l’immigration avec les terroristes – ils ignorent les actes de violence des Américains blancs pour mieux servir leur agenda », a-t-elle déclaré dans une interview accordée à  Newsweek . « Cela servira le programme d’immigration de l’administration, qui se résume à trouver tous les moyens possibles pour réduire considérablement les voies légales pour les immigrants d’entrer aux États-Unis à la fois présent et à l’avenir. »]

 

http://www.newsweek.com/dhs-terrorism-immigrants-report-national-security-782520

Et là se posent les trois problèmes essentiels dans cette affaire:

 

  • -La définition même du terrorisme aux USA
  • -Combien de morts du terrorisme « extérieur » et « domestique »
  • -Les « tueries de masse »

Définition du terrorisme aux USA

 Comme l’expose clairement cet article du Monde, la définition aux USA de « terrorisme » exclue assez volontiers les « tueries de masse » courantes aux USA.

Faute de définition légale internationale du terrorisme, désigner un acte comme tel serait donc « lié à l’intérêt des gens qui en parlent », estime Jean-Luc Marret, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique. Ainsi, « des fondamentalistes chrétiens diront de la tuerie du Colorado que c’est une justice divine pour sauver les enfants de l’avortement, quand les partisans de l’IVG le qualifieront de terrorisme ».

Reste une « zone grise, qui ne dépend pas du discours politique, mais de la loi et l’appréciation qui en est faite par les autorités », ajoute le chercheur. En l’occurrence, ce sont « toutes ces personnes relevant de la psychiatrie et influencées par les pratiques terroristes, comme Yassin Salhi, qui avait décapité son patron en Isère. Sont-ils eux-mêmes des terroristes, eu égard au modus operandi et des éléments de leur discours, ou cela relève-t-il de l’irresponsabilité pénale ? ».

Et pire encore (extrait du même article):

« Forcené » contre « terroriste »

La couleur de peau des assaillants aurait-elle, elle aussi, une influence sur les termes employés ? En juin, lorsque Dylann Roof, partisan de la suprématie blanche, a tué neuf personnes noires dans une église de Charleston (sud-est des États-Unis), de nombreuses voix se sont étonnées que le tireur soit qualifié de « forcené » ou de « déséquilibré » et non de « terroriste ». « Je suis toujours frappée de voir les réticences à nommer le terrorisme blanc », s’était étonnée l’écrivaine américaine Brit Bennett.

Après le massacre de Charleston, la justice fédérale avait suivi la piste d’un acte de « terrorisme intérieur », ce qui lui aurait permis de requalifier les faits. Dylann Roof a finalement été inculpé pour crimes racistes.

Autant dire que l’on comprend mieux que la question posée exposée dans Newsweek n’ait pas connue de réponse:

Au cours de l’interview, Nielsen a refusé de répondre à la question de savoir si les terroristes nés aux États-Unis ou à l’étranger avaient causé plus de morts.

Qualification de terrorisme

Nous entrons ici dans un domaine délicat qui ne peut être traité à fond par ce bref exposé, mais certains faits paraissent… pour le moins curieux. Nous en voulons pour preuve cet extrait de l’étude CATO par Newsweek:

Par exemple, le rapport du ministère de la Justice (MJ), publié en mars 2010, Statistiques de la Division de la sécurité nationale sur le terrorisme international non scellé et les condamnations liées au terrorisme , 12inclus seulement 107 condamnations fondées sur des lois antiterroristes réelles sur 399 condamnations «liées au terrorisme». 13 Un grand nombre de ces condamnations étaient liées au terrorisme pour fraude à la citoyenneté, la fraude de passeport ou de fausses déclarations à un agent d’immigration par les immigrants qui ne représentait une menace terroriste réelle à la patrie. 14 Les condamnations de Nasser Abuali, Hussein Abuali et Rabi Ahmed fournissent un contexte pour l’utilisation par le gouvernement du terme «lié au terrorisme». Un informateur a déclaré au FBI que le trio avait essayé d’acheter une grenade propulsée par fusée. lanceur, mais le FBI n’a trouvé aucune preuve à l’appui de l’accusation. Les trois individus ont plutôt été accusés de recevoir deux camions de céréales volées et condamnés. 15Le gouvernement a classé leurs condamnations comme «liées au terrorisme» malgré l’absence d’un lien terroriste réel, d’une menace terroriste, d’une attaque planifiée, d’une conspiration ou de toute tentative réelle de mener une attaque terroriste. Cette affaire est particulièrement absurde à considérer comme du terrorisme, mais elle n’est pas très différente de la plupart des 289 autres condamnations figurant dans le rapport du ministère de la Justice.

Est-ce-à dire qu’on pourrait diviser par TROIS le nombre de « terrorisme réel » ????? On tombe des nues!

Et enfin le GROS point épineux:

Les représentants du gouvernement rappellent souvent au public que nous vivons dans un monde post-11 septembre où le risque de terrorisme est si élevé qu’il justifie d’énormes dépenses de sécurité. 26 Entre 1975 et 2001, il n’y a eu que 17 meurtres commis par 16 terroristes nés à l’étranger, sur un total de 64, qui ont tenté ou ont réussi leurs attaques. Au cours de la même période, 305 personnes ont été tuées dans des attentats terroristes commis par des Américains d’origine et des personnes de nationalité inconnue. La majorité de ces victimes (168) ont été tuées dans l’attentat à la bombe d’Oklahoma City en 1995, commis par Timothy McVeigh et Terry Nichols, tous deux originaires des Etats-Unis.

Du 12 septembre 2001 au 31 décembre 2015, 24 personnes ont été assassinées sur le sol américain par un total de 5 terroristes nés à l’étranger, tandis que 65 autres terroristes nés à l’étranger ont tenté ou commis des attaques qui n’ont pas entraîné de décès. Au cours de la même période, 80 personnes ont été assassinées dans des attentats terroristes commis par des Américains d’origine et des personnes de nationalités inconnues.

Le nombre de meurtres commis par des terroristes nés dans le pays ou ayant des nationalités inconnues est plus élevé que celui des étrangers commis avant et après le 11 septembre aux États-Unis. Le nombre effroyable de victimes des attaques terroristes du 11 septembre domine les morts d’autres attaques.

Trois fois plus de morts par attaque terroriste CONFIRMÉE d’américains « d’origine ». Oups. Ca fait tâche dans le raisonnement Trump/Grumberg. Sans compter (voir point précédent que les USA ont une grosse réticence à classer comme « terroriste » les attaques de citoyens américains …de préférence d’extrême droite tiens.

Les tueries de masse

Le site « Gun Violence Archive » décompte depuis 2014 le nombre d’incidents liés aux armes à feu dans tout le pays. D’après le décompte du site, plus de 52 000 drames ont déjà eu lieu depuis le début de l’année 2017, causant 13 158 morts et près de 27 000 blessés. Lorsque nous avions compilé ces chiffres le 3 octobre dernier à l’aune de notre couverture de l’attentat de Las Vegas, le nombre de morts depuis le début de l’année s’élevait à 11 685 et celui des blessés à 23 716. En l’espace d’un mois, 1 473 personnes ont donc perdu la vie et 3 234 ont été blessées dans 5 713 fusillades….

Depuis janvier 2017, Gun Violence Archive recense 307 fusillades de masse, soit quasiment une par jour. Ne figurent dans ce macabre décompte que les fusillades au cours desquelles au moins quatre personnes ont été tuées ou blessées au même endroit par un seul assaillant….

Il a été estimé dans une étude que 31 % des fusillades de masse du monde se produisent aux États-Unis, qui ne représentent que 5 % de la population mondiale. CNN cite une étude réalisée par le criminologue A. Lankford qui constate qu’« il y a plus de fusillades de masse aux États-Unis que dans tout autre pays dans le monde ».
Mais aux USA, il n’est pas question de définir ces actes comme du terrorisme. On peine à comprendre.

 

 l’éditorial du New York Times daté du 2 octobre dernier, au lendemain de la fusillade qui avait coûté la vie à 59 personnes et en avait blessé plus de 400 dans la ville de Las Vegas, aux États-Unis. Dimanche 5 novembre, soit quasiment un mois jour pour jour après cette terrible tuerie, un autre drame a frappé les États-Unis : une fusillade a éclaté à l’heure de la messe, dans une église de la ville de Sutherland Springs, au Texas. Au moins 27 personnes ont perdu la vie.

L’article du célèbre quotidien américain daté du mois d’octobre était sobre. Il était simplement composé d’une infographie à côté de laquelle était indiqué ceci : « Chaque carré coloré représente un jour au cours duquel au moins une tuerie de masse a eu lieu aux États-Unis. » Selon le FBI, on appelle « tuerie de masse » un assassinat au cours duquel au moins quatre personnes ont été tuées.

http://speech.konbini.com/news/une-infographie-du-new-york-times-montre-le-nombre-de-fusillades-quont-connues-les-etats-unis-en-2016/

 

 

Ahurissant, glaçant…

 

CONCLUSION

Il nous semble que nous avons fait le tour de la réalité (et non pas la « vérité » présentée par grumberg/dreuz) qui est un peu moins simpliste que celui veut bien l’affirmer. Surtout quand celle ci n’est pas « biaisée » par l’idéologie.

Debunked !!!

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