11 novembre 2015 | Temps de lecture : 10 minutes

Ivan Rioufol, idole des identitaires…

…est fâché avec les chiffres.

A la réflexion, cet article est étrange. Parce qu’il concerne Ivan Rioufol, chroniqueur fascisant au Figaro, et que c’est la première fois que nous nous y attaquons. Alors qu’il y a certainement de quoi faire chez cet homme, qui à l’instar de zemmour, confond pensée et nostalgie d’enfance ultra réac…

L’homme est aimé par les fachos, et surtout les identitaires qui lui ont fait l’honneur d’une panneau publicitaire:

 

yvan rioufiol immigration cout.jpg

 

L’extrême droite a besoin de noms et de titres, voilà pourquoi les identitaires appuient bien sur le titre « journaliste au Figaro »? c’est en rhétorique ce que l’on appelle un « argument d’autorité ». Idem pour les réferences dans le panneau lui-même, mais nous y reviendrons.
Ce panneau et la sentence qui y est inscrite est tirée de ce discours:

 

Les responsables du désastre, I. Rioufol
18/11/2005
« Qui a mis la France dans cet «état d’urgence» ? Ceux qui ont laissé croire aux seuls bienfaits de la multiethnicité, du mélange des cultures, de la «citoyenneté du monde». Ceux qui ont, dans le même temps, ringardisé le patriotisme, relativisé la légitimité des lois, victimisé les minorités. Ceux qui ont dissimulé les réalités, bidonné les chiffres, nié les évidences. Ceux qui ont lynché les contradicteurs. Comment suivre encore ces faiseurs de désastre ? »
Le bloc-notes d’Ivan Rioufol
18 novembre 2005

Ces professionnels du parler faux n’envisagent pas l’autocritique. Ils s’essayent même à d’autres acrobaties: les violences urbaines traduiraient une demande d’intégration, les incendies d’écoles un besoin d’instruction. Les manifestations de haine seraient des «messages protestataires». Tout juste si les tirs à balles réelles contre les forces de l’ordre ne devraient pas être compris comme des gestes d’amour.

L’illusionnisme est contagieux. L’autre jour, le président de la République s’est indigné du jet de deux engins incendiaires contre la mosquée de Carpentras, en oubliant de comparables faits contre des églises. Mardi, l’incendie de l’église Saint-Jean-d’Ars à Romans (dénoncé par Chirac) n’a pas réveillé les belles âmes. Tels sont les effets de décennies de discours déboussolants.

Ces aveuglements masquent la gravité des émeutes, qui ne posent pas seulement un problème social, comme le tambourine la pensée unique. Ce sont aussi des cités majoritairement musulmanes qui sont entrées en rébellion contre l’État, parfois contre la France. Et ce prévisible réveil identitaire pose la question de la survie du modèle jacobin d’intégration, face à un autre mode de vie et de pensée attaché à sa différence.
Aujourd’hui, le peuple excédé n’est pas loin de tenir ses représentants et médiateurs pour collectivement responsables d’un risque de libanisation du pays. Déjà le nombriliste PS s’effondre dans les sondages. Et l’image du Chirac angélique est atteinte. Promoteur du «métissage» de la société, il a admis, lundi, la profondeur du malaise né d’une «crise de sens, de repères, d’identité».
Il revient à la Majorité de se désolidariser clairement de l’idéologie de la table rase qui inspire nombre d’immigrationnistes. Sinon, il est à craindre que Jean-Marie Le Pen n’empoche en 2007, mais pour les pires excès, les bénéfices du renoncement des élites à protéger sereinement l’identité française et l’unité de la nation.
Le coût de l’immigration
Il faut évidemment «assumer la diversité de la société française», comme le demande Jacques Chirac. Et tout faire pour corriger les discriminations raciales qui empêchent des jeunes d’accéder normalement aux fonctions qu’ils méritent. Mais les trop nombreux chômeurs des cités font-ils toujours l’effort d’adaptation que la France est en droit d’attendre d’eux ? Hier, un colloque de la Fondation Singer-Polignac sur «Un essai d’évaluation des coûts et des effets économiques de l’immigration», a révélé des vérités qui corrigent le procès en «abandon» des cités
S’appuyant notamment sur les travaux des professeurs d’économie, Jacques Bichot et Gérard Lafay, Yves-Marie Laulan, président de l’Institut de géopolitique des populations, estime le coût de l’immigration et de son intégration (éducation, formation professionnelle, logement, santé, lutte contre la délinquance, maintien de la sécurité, etc.) à 36 milliards d’euros par an. Soit 80% du déficit public, 13,5% des dépenses publiques, 3,5 fois le «trou» de la Sécu, 2 fois le budget de la recherche et de l’enseignement supérieur, 87% du budget de la défense…
Laulan : «Il ressort que chaque immigré qui franchit la frontière (250 000 par an) coûte 100 000 euros par an à la collectivité nationale, soit vingt fois plus que les Corses (…) Nous rejoignons ainsi les calculs de Maurice Allais, prix Nobel d’économie, qui estimait, voici plusieurs années, à quatre fois son salaire annuel le coût d’installation d’un immigré. A ceci près que M. Allais estimait qu’il s’agissait d’un coût effectué une fois pour toutes, alors qu’ici il s’agit d’un coût annuel.»
Comme l’explique le professeur Lafay, ce prix à payer est celui «des erreurs commises par tous les gouvernements successifs depuis trente ans». Erreurs ayant consisté à laisser s’installer une immigration familiale sans qualification professionnelle et sans désir de s’intégrer à la culture d’accueil. Cet important investissement national financera peut-être demain la croissance et les retraites. Dans l’immédiat, ces efforts méritent mieux que les manifestations de francophobie et les exercices de culpabilisation.
Répondre aux questions
Une réflexion sur ces événements – qui n’auront surpris que les esprits moutonniers – conduit à mettre en cause la pensée clonée, qui refuse d’appeler un chat un chat. L’inventaire des mensonges reste à dresser. Retenons déjà celui qui voulut faire croire en l’harmonie de la France «Black, Blanc, Beur», qui émut les gogos, lors de la Coupe du monde de juillet 1998, puis lors des manifestations contre la guerre en Irak, en mars 2003. Il est temps d’ouvrir les yeux sur les maltraitants de la France, pressés d’en finir – au nom d’un universalisme mal compris – avec une nation héritière de Louis XI, de Molière et des poilus de Douaumont. Des questions sensibles sont maintenant posées : faut-il poursuivre l’immigration, le regroupement familial, le droit du sol ? Comment faire respecter la nation, son histoire, ses valeurs ? Urgent d’en débattre.
A propos du bloc-notes
Régulièrement, des lecteurs me suggèrent de rassembler les blocs-notes en un livre. Voilà qui est fait avec la sortie, cette semaine, des Chroniques d’une résistance (Éditions du Rocher), reprenant les années 2003 et 2004.
© Ivan Rioufol *
* Editorialiste au Figaro, Fellow à l’Atlantis Institute.

 

L’ensemble est un gloubi boulga de pensée qui s’appuie juste sur ces « faits » que Rioufol croit avoir trouvé:

 

Le coût de l’immigration
Il faut évidemment «assumer la diversité de la société française», comme le demande Jacques Chirac. Et tout faire pour corriger les discriminations raciales qui empêchent des jeunes d’accéder normalement aux fonctions qu’ils méritent. Mais les trop nombreux chômeurs des cités font-ils toujours l’effort d’adaptation que la France est en droit d’attendre d’eux ? Hier, un colloque de la Fondation Singer-Polignac sur «Un essai d’évaluation des coûts et des effets économiques de l’immigration», a révélé des vérités qui corrigent le procès en «abandon» des cités
S’appuyant notamment sur les travaux des professeurs d’économie, Jacques Bichot et Gérard Lafay, Yves-Marie Laulan, président de l’Institut de géopolitique des populations, estime le coût de l’immigration et de son intégration (éducation, formation professionnelle, logement, santé, lutte contre la délinquance, maintien de la sécurité, etc.) à 36 milliards d’euros par an. Soit 80% du déficit public, 13,5% des dépenses publiques, 3,5 fois le «trou» de la Sécu, 2 fois le budget de la recherche et de l’enseignement supérieur, 87% du budget de la défense…
Laulan : «Il ressort que chaque immigré qui franchit la frontière (250 000 par an) coûte 100 000 euros par an à la collectivité nationale, soit vingt fois plus que les Corses (…) Nous rejoignons ainsi les calculs de Maurice Allais, prix Nobel d’économie, qui estimait, voici plusieurs années, à quatre fois son salaire annuel le coût d’installation d’un immigré. A ceci près que M. Allais estimait qu’il s’agissait d’un coût effectué une fois pour toutes, alors qu’ici il s’agit d’un coût annuel.»
Comme l’explique le professeur Lafay, ce prix à payer est celui «des erreurs commises par tous les gouvernements successifs depuis trente ans». Erreurs ayant consisté à laisser s’installer une immigration familiale sans qualification professionnelle et sans désir de s’intégrer à la culture d’accueil. Cet important investissement national financera peut-être demain la croissance et les retraites. Dans l’immédiat, ces efforts méritent mieux que les manifestations de francophobie et les exercices de culpabilisation.

 

Et les identitaires ne s’y sont pas trompés en récupérant l’essentiel de ce blablabla.

 

1) Les acteurs

 

Lorsque l’on invoque l’argument d’autorité, il semble naturel de décortiquer les fameuses « autorités ».

 

  • La fondation Singer-Polignac

Une fondation apparemment non suspectable d’être partisane: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_Singer-Polignac

 

  • L’Institut de géopolitique des populations

Soyons clairs, cet institut est bidon. Bidon de chez bidon. Une officine d’extrême droite, un « think tank » facho qui n’a aucune compétence scientifique:

 

IGP

Son nom, l’Institut de géopolitique des populations, est une façade qui cache une activité de lobby de droite, voire d’extrême droite. Le dernier colloque qu’il a organisé s’est tenu sous l’intitulé « Immigration et élections  : la droite pourra-t-elle encore gagner  ?  ». La démographie est un de ses sujets de prédilection.

 

Son président et fondateur, l’économiste Yves-Marie Laulan publie des articles sur le site d’extrême droite Riposte laïque. En 2009 il a été condamné pour provocation à la haine envers les Roms suite à des propos tenus dans l’émission « C dans l’air ».

 

L’institut n’est affilié à aucune université, ne jouit d’aucune reconnaissance scientifique par la communauté des démographes et n’a pas de locaux. Son adresse n’est qu’une boîte aux lettres : au 20 rue d’Aguesseau dans le VIIIe arrondissement de Paris, on trouve le siège de l’Union des blessés de la face et de la tête, et la Fondation des gueules cassées dont le général Jean Salvan est le président d’honneur. Salvan est aussi un des membres fondateurs de l’institut.

 

  • Jacques Bichot et Gérard Lafay

Jacques Bichot est un économiste. Il est aussi très proche de l’extrême droite:

 

Pour Lydie Garreau, Jacques Bichot est un monarchiste catholique. Selon Fiammetta Venner, il est « nostalgique de Franco et fervent adversaire du régime parlementaire ».

Selon les journalistes de l’Événement du jeudi, Jacques Bichot est proche de l’opus dei.

 

Gérard Lafay lui ne rentre pas dans ce schéma et semble un peu hors cadre dans ce tableau:

 

En ce sens, il condamne la casse des monopoles naturels que sont les services publics de l’électricité, du gaz et des chemins de fer, pourtant soutenue par les partis « socialistes ». Il dénonce « la mise en situation déficitaire de la protection sociale, afin de pouvoir la démanteler par morceaux successifs ». Il critique également l’affaiblissement des conventions collectives qui sont un moyen de protéger les salariés individuels d’un rapport de force trop défavorable avec leur employeur.
Il dénonce l’explosion des inégalités salariales, citant l’étude de Frydman et Saks aux Etats-Unis qui montre qu’un PDG gagnait 40 fois plus qu’un salarié moyen dans les années 1970 et 360 fois plus au début des années 2000. Pour lui « l’origine première de l’actuelle crise mondiale se trouve dans l’accroissement des inégalités de revenus aux Etats-Unis », qui a provoqué une poussé de l’endettement.
Gérard Lafay utilise une image amusante pour définir « l’économie sociale de marché, quintessence d’un libéralisme pondéré » : une mayonnaise entre la dynamique de marché et la cohésion des forces sociales : « à la fin des Trente Glorieuses, la mayonnaise libérale se rigidifiait, l’économie perdant sa dynamique de marché par la dérive social-démocrate. Depuis la fin des années 1980, elle se liquéfie, l’économie perdant maintenant sa cohésion sociale par le tournant néocapitaliste ».

 

  • Yves-Marie Laulan

Président de l’IGP, c’est la principale source un peu « sérieuse » sur lequel le FN peut s’appuyer: https://fr.wikipedia.org/wiki/Yves-Marie_Laulan

 

La réunion de jeudi  est intitulée « Peut-on raisonnablement calculer le coût de l’immigration? ». Elle se tient dans une salle parisienne familière à l’extrême droite, dont la presse s’est fait d’ailleurs l’écho. Elle est  organisée par l’Institut de géopolitique des populations,  structure dont le principal animateur est Yves-Marie Laulan, ancien banquier, conférencier, qui a travaillé pour plusieurs organisations internationales. M. Laulan fut l’un des intervenants de la Convention du Bloc Identitaire, à Orange,  en 2009. Il tient un Libre-journal sur  Radio-Courtoisie, station qui sous la houlette d’Henry de Lesquen s’efforce de jeter, depuis l’extrême droite, des ponts vers la droite. Marine Le Pen cite en outre régulièrement les travaux de M. Laulan pour étayer ses propositions anti-immigration.

 

 

2) Les faits

 

On retrouve mention de ce colloque sur un article de « contribuables associés » autre think tank fascistoide:

 

Cette contribution doit être complétée par la brochure «Immigration-intégration» sous-titrée «Un essai d’évaluation des coûts économiques et financiers», reprenant les actes du colloque de l’Institut de géopolitique des populations du 17 novembre 2005 et publiée en 2006 aux éditions de l’Harmattan, sous la direction de Jacques Dupâquier et Yves-Marie Laulan. Outre un article de Jacques Bichot sur les coûts directs et indirects de l’immigration, elle comprend un texte sur le même thème, signé de Gérard Lafay, professeur à l’université Paris II et sous-titré «Effets économiques immédiats et différés». Comme Jacques Bichot, LafEt effectivement on retrouve bien trace de ce colloque, ce qui montre l’influence du lobbying de l’extrême droite:

http://www.canalacademie.com/ida548-Immigration-et-integration-un-essai-d-evaluation-des-couts-et-des-effets-economiques.html

4) Les mécomptes de Laulan

Comment trouve t’il en 2005 ce chiffre de 36 milliards d’euros, que le fn monte aujourd’hui à 70 milliards?

Simple.

Les 70 milliards du FN viennent d’une note publiée en 2005 par les économistes Yves-Marie Laulan et Jacques Bichot – que le FN aime bien puisqu’il a aussi rédigé une étrange étude sur le coût de l’insécurité (Désintox du 20 septembre). En quinze pages, ils aboutissent à une estimation du coût de l’immigration à 24 milliards. D’où sortent les 70 ? Très simple. D’abord, en une ligne, les chercheurs rajoutent 12 milliards – non détaillés – pour «l’intégration». Cela fait 36 milliards : le rapport s’arrête là. Mais en 2011, dans une interview pour Monde & Vie, Yves-Marie Laulan lance : «Les experts qui ont travaillé à cette étude pensent qu’il faut doubler [ce montant].» CQFD.
[…]
L’essayiste Jean-Paul Gourévitch publie régulièrement dans la revue Contribuables associés une estimation du coût de l’immigration. En 2010, il parlait de 30 milliards ; depuis, il est redescendu à 17,5.
http://www.liberation.fr/france/2013/10/28/le-cout-dur-de-marine-le-pen-sur-l-immigration_942952

Millioz, Gourévitch, Laulan, des noms qui doivent dire quelque chose aux lecteurs assidus de notre site…

En effet, nous écrivions déjà en décembre 2013, un article qui démontait ces chiffres fantaisistes:

Alors au final qu’en penser ?

Et bien deux choses :
-On ne peut faire confiance en aucun « expert » du FN
-Encore moins en un obscur comptable
-Pas plus d’instituts de sondage que de beurre en broche
-La question de ce coût reste posée

Les délires algébriques de l’extrême-droite

Inutile de nous reprendre nous même donc pour aller plus en avant. Concluons donc rapidement sur ce marronnier de l’extrême droite qui est régulièrement repris.

ay chiffre ces effets à 12milliards d’euros en année pleine. Nous citerons cette étude, tout en notant que certaines dépenses répertoriées comme des coûts sont en fait des investissements, à comparer avec les bénéfices escomptés de la réussite des politiques d’intégration

 

« Contribuables et Associés » a été fondée par Alain Dumait, en 1990.

Secrétaire général du Parti pour la liberté (PPL), présidé par Claude Reichman, de 1996 à 1998, Alain Dumait fut l’Initiateur avec Claude Reichman d’un Comité pour l’entente à droite, favorable à une alliance entre la droite et le FN, qui organise une première « convention pour l’entente à droite » le 6 juin 1998 et une deuxième le 23 janvier 1999.

Le 16 mars 2002 il a appelé à voter pour Jean-Marie Le Pen dès le premier tour de l’élection présidentielle de 2002.

Candidat aux élections sénatoriales de 2011 en tête de la « Liste d’Union et d’entente à droite » notamment soutenue par le Front National.

 

Et effectivement on retrouve bien trace de ce colloque, ce qui montre l’influence du lobbying de l’extrême droite:

 

http://www.canalacademie.com/ida548-Immigration-et-integration-un-essai-d-evaluation-des-couts-et-des-effets-economiques.html

 

4) Les mécomptes de Laulan

 

Comment trouve t’il en 2005 ce chiffre de 36 milliards d’euros, que le fn monte aujourd’hui à 70 milliards?

Simple.

 

Les 70 milliards du FN viennent d’une note publiée en 2005 par les économistes Yves-Marie Laulan et Jacques Bichot – que le FN aime bien puisqu’il a aussi rédigé une étrange étude sur le coût de l’insécurité (Désintox du 20 septembre). En quinze pages, ils aboutissent à une estimation du coût de l’immigration à 24 milliards. D’où sortent les 70 ? Très simple. D’abord, en une ligne, les chercheurs rajoutent 12 milliards – non détaillés – pour «l’intégration». Cela fait 36 milliards : le rapport s’arrête là. Mais en 2011, dans une interview pour Monde & Vie, Yves-Marie Laulan lance : «Les experts qui ont travaillé à cette étude pensent qu’il faut doubler [ce montant].» CQFD.
[…]
L’essayiste Jean-Paul Gourévitch publie régulièrement dans la revue Contribuables associés une estimation du coût de l’immigration. En 2010, il parlait de 30 milliards ; depuis, il est redescendu à 17,5.

 

Millioz, Gourévitch, Laulan, des noms qui doivent dire quelque chose aux lecteurs assidus de notre site…

 

En effet, nous écrivions déjà en décembre 2013, un article qui démontait ces chiffres fantaisistes:

 

  • Alors au final qu’en penser ?

Et bien deux choses :
-On ne peut faire confiance en aucun « expert » du FN
-Encore moins en un obscur comptable
-Pas plus d’instituts de sondage que de beurre en broche
-La question de ce coût reste posée

 

Inutile de nous reprendre nous même donc pour aller plus en avant. Concluons donc rapidement sur ce marronnier de l’extrême droite qui est régulièrement repris.

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