16 janvier 2015 | Temps de lecture : 4 minutes

Non coulibaly n’a pas été libéré par la réforme Taubira

Dreuz est un des pires torchons de la fachosphère. C’est un fait, on le savait et eux aussi, on se demande alors pourquoi ils n’ont de cesse de vouloir continuer à le prouver à chaque minute.
En voici une nouvelle et pas piquée des vers:

 

 

On passera sur la racisme ordinaire des bananes et guenons concernant Taubira. On en attends pas moins d’eux de ces soit disant « libéraux » racistes jusqu’à la moëlle… Faux libéraux, mais vrais fachos. Ah si libéraux ils sont, pardon, il y a une preuve: le nombre AHURISSANT de pop-ups qui envahissent littéralement votre écran quand vous vous connectez chez eux. La bouse n’est pas gratuite, même chez dreuz. Elle est comme l’argent, pas d’odeurs…

Et nous irons de suite jusqu’au cœur du problème.

 

S’il avait fait toutes ses Années, auxquelles il avait été condamné…….
Les calculs les plus simples sont parfois les plus bêtes.
Et Marine Le Pen aurait pu se renseigner. Car avant sa condamnation de décembre 2013, Coulibaly avait été placée en détention provisoire après son interpellation, et ce dès le 23 mai 2010. Il a donc purgé derrière les barreaux une peine, non pas de quelques mois comme le dit la présidente du FN, mais de près de quatre ans (de mai 2010 à mars 2014), suivie d’une période d’un peu moins de trois mois avec un bracelet électronique.
Pour autant, il est vrai qu’Amedy Coulibaly a bien bénéficié d’une remise de peine, d’environ un an, en application du code pénal.
Le futur terroriste a d’abord bénéficié de 6 mois au titre des «crédits de réduction de peine» prévus par l’article 721 du code pénal. La loi prévoit en effet un crédit de réduction de peine de trois mois pour la première année de détention, puis de deux mois par année suivante. Dans le cas des récidivistes, la loi prévoyait (avant la réforme de Christiane Taubira qui a homogénéisé les régimes) un traitement spécifique, avec des crédits de durée inférieure : 2 mois la première année, 1 mois par année suivante. Selon nos informations, Amedy Coulibaly a été considéré comme en situation de récidive légale lors de sa condamnation en décembre 2013, eu égard à une condamnation précédente pour association de malfaiteurs. Il a donc bénéficié de 6 mois de crédit de réduction de peine (2 mois pour la première année, 1 mois pour chacune des quatre suivantes).
Ces crédits de réduction de peine sont quasiment automatiques puisqu’ils ne sont remis en question qu’en cas de mauvaise conduite. Selon le ministère de la justice, Coulibaly ne s’est vu supprimer que quelques jours de crédits lors du seul incident qui se soit déroulé dans sa dernière détention (il a été pris en possession d’un téléphone). Pour le reste, la chancellerie insiste sur la conduite «quasi exemplaire» du futur terroriste durant sa détention. Il a suivi des formations (de vendeur et de secouriste), travaillé pendant plusieurs mois, affichant sa volonté de se réinsérer, et ne montrant aucun signe d’enrôlement dans l’islam radical.
Ce bon comportement a également valu à Coulibaly deux remises de peine dites «supplémentaires» : l’une de six mois lors de sa détention, puis une réduction d’un mois de la période de placement sous surveillance électronique, qui s’est achevée le 15 mai au lieu du 15 juin. Outre les crédits de réduction de peine, la loi prévoit en effet des possible remise de peine supplémentaires que le détenu montre de gages de réadaptation sociale. Ces réductions de peines s’élèvent au maximum à 3 mois par année de détention, ou 2 mois par année de détention en cas de récidive légale.
Ajoutons que ces remises de peine dont a bénéficié Amedy Coulibaly n’ont strictement rien à voir avec la réforme pénale de Christiane Taubira, comme une deuxième intox vivace le répand actuellement sur les réseaux sociaux.

 

Autant dire que de dreuz au fn, en passant par jean roucas, ils auraient pu la fermer:

 

Le problème c’est que chez ces gens là qui ira vérifier????
Poser la question, c’est y répondre.

 

Cerise sur le mac do, un petit détail nous fait pouffer de rire.
Quel est le CV de l’auteur de la bouse dreuzesque? Voyons un peu:

« Licencié en droit »…. Çà ne s’invente pas.
« Trois années de droit, le reste de travers » pour reprendre Coluche. A moins que « licencié », ce soit sa future situation …..
Mieux vaut en rire qu’en pleurer non?

 

To top