12 mars 2018 | Temps de lecture : 4 minutes

Mitterrand, Helmut Schmidt, tous cocaïnomanes! Les fumettes au coin du feu de Farida Belghoul

C’est parfois au détour d’un des délires coutumiers d’un posteur fascistoïde que vous en découvrez de belles. C’est exactement le cas de celle-ci. Sur un groupe, un de ces paranoiaques patenté donc nous faisons notre miel pour leur propension à raconter n’importe quoi 24h sur 24 a attiré notre attention sur un hoax particulièrement croustillant et absurde.

 

Il s’agit d’un extrait d’une vidéo datant de 1981, vidéo que voici:

 

 

Vous imaginez déjà les commentaires et vous avez raison!!!

 

Cette vidéo a été prise sur une émission de « Public Sénat »; « L’Information dans le Rétro » en décembre 2015. L’extrait commence à 8 minutes.

Mais ca ne s’arrête pas là.
Exhumant cette vidéo, notre très chère « farida belghoul », fascistoide patentée et complotiste extrême avérée a exhumée cette vidéo et l’a intégré à un de ses articles pas plus tard qu’hier, provoquant une résurgence de cette infaux.

Les Debunkers l’ont déjà épinglée plusieurs fois sur ces délires dont l’un l’a tout de même conduit à être condamnée:

 

Apparemment être chopée une fois de plus dans le pot à confiture du mensonge ne l’effraie pas plus que ca. Et c’est avec la constance joyeuse de l’incompétent sur de son importance qu’elle soutient cette thèse stupide.

 

Helmut Schmidt (puisque c’est lui sur l’image) serait cocaïnomane avéré, et au point qu’il le fait en public tellement son addiction est forte.

Pour preuve, elle ajoute une anecdote grave qui avait eu lieu pendant le septennat de Mitterrand:
https://www.closermag.fr/politique/le-jour-ou-francoise-sagan-a-fait-une-overdose-lors-d-un-voyage-officiel-avec-francois-mitterrand-471322

Sur le principe de « qui se ressemble s’assemble », Sagan fréquentant Mitterrand, lui aussi était cocaïnomane et il était donc normal que ses confrères dirigeants le soient tous aussi! Logique…

 

 

Sur le même style, belghoul ayant fréquenté soral et dieudonné, on pourrait l’accuser d’antisémitisme, de violence, d’intérêt au gain, de mensonge…

 

Pourtant, un lecteur courageux de l’article des JRE tente de mettre F. belghoul sur le rail,…la voie, pardon.

 

Seulement voilà « Le tabac à priser n’est pas blanc »…. Selon sainte menteuse belghoul.

Sauf que…
Effectivement Helmut Schmidt était effectivement un fumeur invétéré, et il prisait lorsqu’il ne pouvait fumer en public. Les anecdotes sont nombreuses sur ce sujet (article en allemand, mais google traduction fait des miracles):

http://www.cigarworld.de/zigarrenlexikon/helmut-schmidt-rauchen

 

Et nombreuses sont les photos sur internet où l’on voit l’ancien chancelier pratiquer son vice favori.

Enfin la dernière objection de belghoul censée tout emporter: « le tabac à priser n’est pas blanc ». Certes non. Mais la « poudre à priser » oui. Et c’est justement courant en Allemagne!
Exemples:

Mais après tout ce n’est pas bien grave n’est ce pas? Si des américains avaient cru la même chose autrefois, belghoul et ses apôtres peuvent bien tomber dans le même panneau?

La première fois que les Américains avaient vu à la télévision Helmut Schmidt renifler une poudre brune qu’il venait de déposer soigneusement sur le dos de sa main, ils avaient cru que le chancelier de la République fédérale d’Allemagne était un junkie. En fait, ce fumeur impénitent essayait, sur les conseils de son cardiologue, de substituer le tabac à priser à la cigarette. En vain. Jamais il n’a pu se séparer de ses cigarettes mentholées, qu’il consommait à la chaîne, quitte à braver l’interdiction de fumer dans les lieux publics. C’est d’ailleurs en partageant une première cigarette qu’il fit, au collège, en 1932, la connaissance d’Hannelore « Loki » Glaser, avec qui il restera marié pendant près de sept décennies, jusqu’à la mort de celle-ci en octobre 2010.

De la dépendance au tabac, il avait fait un genre littéraire. Pendant plusieurs années, pour l’hebdomadaire Die Zeit, dont il était devenu un des éditeurs après avoir quitté le pouvoir, il répondit aux questions du rédacteur en chef Giovanni di Lorenzo, de quarante ans son cadet, « le temps d’une cigarette »« De merveilleux petits entretiens, frivoles, subversifs, très divertissants et souvent d’une grande pertinence politique et historique », a jugé la Süddeutsche Zeitung, lors de la parution du recueil de ces dialogues, un livre arrivé immédiatement en tête des ventes.

 

 

D’ailleurs on notera cette addiction de Schmidt aux cigarettes mentholées et que justement ces poudres à priser sont parfumées… à la menthe.
Mais pour écrire tout cela, il aurait fallu d’abord se renseigner. Chercher.
Pas le genre de Belghoul et de ses apôtres ça…

Debunked !!!

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