15 mars 2016 | Temps de lecture : 10 minutes

Le « pauvre petit professeur », collaborateur direct de Boris Le Lay et idéologue nazillon!

La vérité se tort de plusieurs façon.
Vous avez le mensonge franc et massif, les petites distorsions avec la réalité, et le troisième cas « l’oubli » bien pratique qui sert à dissimuler l’essentiel. Breizatao pratique les trois avec la même allégresse, mais c’est un mensonge du « troisième type » que nous pointons aujourd’hui.
Il traine sur la fachosphère un curieux message depuis quelques jours. Parti du site putassier de boris le lay, il est viral dans toute la fachosphère, de préférence sur les sites pro poutine.

Et le voici.

 

 

BREIZATAO – POLITIKEREZH (02/03/2016) Ce professeur d’histoire et de langue bretonne du collège Sainte-Anne à Sainte Anne d’Auray – en Bretagne – n’en revient toujours pas. Revenant de vacances, Pascal G. a appris avec stupéfaction que ses élèves de troisième année de collège avaient été auditionnés par la gendarmerie. Motif de l’enquête ? La façon dont l’enseignant aurait présenté la Russie contemporaine durant ses cours.

Convocations d’élèves en série

Le professeur, âgé d’une quarantaine d’années, enseigne depuis une dizaine d’années dans la filière bilingue français-breton de l’établissement Saint-Anne de la ville d’Auray, dans le département du Morbihan. Celle-ci assure les cours généraux prévus par les programmes du ministère de l’Éducation, mais en langue bretonne.

Bien noté de ses supérieurs, les responsables de l’établissement ont été aussi surpris que lui d’apprendre les faits.

Le 17 février en effet, six élèves étaient convoqués par la gendarmerie d’Auray pour subir un long interrogatoire au sujet des cours dispensés par leur professeur. Les enquêteurs ont ainsi tenu à savoir ce qu’avait déclaré l’enseignant “au sujet de la Russie et de Vladimir Poutine” durant les cours d’histoire dispensés en langue bretonne par ce dernier.

C’est lors de la rentrée des classes que Pascal G. a été informé par ses élèves de leur mésaventure, choqués de leur expérience.

Cour de géopolitique contemporaine

Le professeur, conformément aux programmes scolaires, doit aborder “l’introduction à la géopolitique contemporaine” et notamment la situation de la Russie actuelle.

“J’ai d’abord fait un état des lieux de la Russie après la fin du communisme. J’ai expliqué les grandes lignes de la politique du président russe, Vladimir Poutine. Une politique qui a consisté à constituer une classe moyenne en Russie tout en s’appuyant sur le sentiment patriotique, après les années de crise de la présidence de Boris Eltsine” détaille le professeur dans un email.

“Je suis revenu sur les alliances entre la France et la Russie au XXème siècle, en 1914 mais aussi entre 1940 et 1945” poursuit-il.

“J’ai traité l’engagement russe en Syrie et en Irak contre Daech aux côtés des forces armées françaises” précise t-il.

“J’aborde l’histoire sur la base des faits, j’essaie d’expliquer la complexité des rapports géopolitiques afin de développer l’esprit critique des élèves. Je ne me prononce pas sur le bien-fondé ou non des actions menées par une diplomatie” conclut-il.

Police politique

Le professeur, dont les élèves ont tenu à lui manifester leur soutien, ne s’explique pas ce qui lui arrive. Il doit être entendu à son tour dans les prochains jours par la gendarmerie. Malgré ses demandes, celle-ci ne lui a pas donné de détails sur les raisons de l’enquête de police dont le caractère politique est évident.

Respecté par ses pairs, la hiérarchie du professeur n’a pas été davantage alertée de l’enquête. Signe de ce qu’aucune procédure disciplinaire interne n’a été entreprise.

La France et la Russie coopèrent en Syrie

L’action de la gendarmerie intervient alors que le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à Moscou courant décembre 2015 afin de “coordonner” les efforts de l’armée française avec ceux de l’armée russe en Syrie. Il s’agit pour Paris et Moscou de conjuguer leurs efforts contre le groupe terroriste “Etat Islamique”, responsable des attentats sanglants de Paris, en novembre.

L’affaire est repris par les médias de doctrine officielle poutinienne comme « sputnik » ou « RT »,

 

 

mais aussi par des poids lourds de la fachosphère comme « Bvoltaire »

 

 

 

Qu’en est il exactement?

 

Tout d’abord, précisons le: nous avons écrit au collège Ste Anne. Il y a 11 jours, et à ce jour toujours pas de réponse.

Dont acte.

 

Et au final, dans son œuvre de désinformation, c’est bvoltaire qui nous donne l’explication. Tout du moins en partie.
Reprenons quelques phrases tirées de l’article de Bvoltaire:

 

La police politique aurait-elle encore sévi ? Ce n’est plus, cette fois, un général (Piquemal) ou un prêtre (Pagès) mais un professeur d’histoire et six de ses élèves que la répression socialiste a pris pour cible.

 

On connait les déboires du Gal Piquemal et ses relations avec l’extrême droite, ce que l’on sait moins, c’est que cela avait beaucoup choqué ses camarades de Légion:

 

Durant cinq ans, il était le numéro un de la Légion étrangère. Natif de la Haute-Garonne, Christian Piquemal a ensuite dirigé l’Union nationale des parachutistes (UNP). De 2004 à 2014. Lors de cette période, l’homme arrêté samedi à Calais avait été la cible d’attaques de la section ardennaise de l’UNP. Les faits remontent au mois de mai 2011.

Une propagande « raciste »

Alors numéro un de la section locale, Michel Boileau avait dénoncé le comportement du général. Il se souvient : «  Christian Piquemal se servait des mails des présidents de section pour faire de la propagande raciste.  » Dans ces messages, l’homme aujourd’hui âgé de 75 ans évoquait notamment «  la peur  » de voir la France être «  un jour commandée par les Arabes  ».

Michel Boileau était alors monté au créneau, alertant notamment Boris Ravignon, à l’époque collaborateur du président Nicolas Sarkozy, Philippe Vuilque, ancien député, et la Cnil. La Commission nationale de l’informatique et des libertés qui, selon l’Ardennais, «  n’a pas suivi, malgré les photocopies de nombreux mails envoyés  ». Aucune plainte n’avait été déposée.

Dans la foulée de cette polémique, Michel Boileau avait été destitué de son poste de président de section locale, et Christian Piquemal, lui, était resté à la tête de l’association d’anciens combattants. «  Peut-être était-il intouchable ?  », questionne-t-il. Avant de rappeler : «  Quand François Mitterrand était Président, il avait été nommé au cabinet militaire du Premier ministre et avait successivement servi Michel Rocard, Édith Cresson et Pierre Bérégovoy.  » Pour Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières, pas de complot. Mais «  si la justice avait été saisie  », le général Piquemal aurait alors pu être inquiété.

Aujourd’hui, Michel Boileau n’est «  pas étonné  » par cette arrestation. Il confie même s’en réjouir… «  Cela prouve qu’il y a cinq ans, c’est moi qui avais raison  », glisse-t-il avec un sourire en coin. Depuis, l’Ardennais a créé une nouvelle structure. Une amicale de parachutistes qui participe depuis la fin 2011 à toutes les cérémonies patriotiques organisées aux quatre coins du département. Trente adhérents au départ de l’aventure, ils sont aujourd’hui quarante-cinq.

Cette semaine, au plan national, la Fédération des sociétés d’anciens de la légion étrangère a publié un communiqué pour rappeler que le général Piquemal s’est exprimé en son nom propre et non en celui de son ancien corps.

 

On connait la suite de l’affaire qui a conduit à son arrestation et aux sanctions qui se sont ensuivies:

 

http://www.slate.fr/story/113757/calais-arrestation-piquemal

 

On connait moins l’abbé « Pagès ». Un prêtre intégriste sans ministère qui fricote avec l’extrême droite:

 

François Bousquet, directeur de la rédaction d’un mensuel de la droite nationale, « Le choc du mois ».

Abbé Pagès, prêtre du diocèse de Paris soutient la thèse que l’Islam est une hérésie et tient un blog intitulé « Islam et Vérité ».

Xavier Lemoine, membre du Parti chrétien démocrate de Christine Boutin et partisan d’un rapprochement UMP/FN.

 

et fricotant (entre autres) avec « sos tout petit »:

 

Ce 30 mai, SOS Tout-Petits a beaucoup plus modestement rassemblé autour de sa cause une vingtaine de personnes à l’angle du boulevard Montparnasse et de l’avenue de l’Observatoire, tandis qu’une cinquantaine de contre-manifestants s’étaient réunis non loin de l’entrée des urgences gynécologiques. Le rosaire (récitation du chapelet dédiée à la Vierge Marie) était animé par l’abbé Guy Pagès, un prêtre de l’Église catholique spécialisé dans l’évangélisation sur Internet et la lutte contre l’islam, animateur du site « Islam et vérité » qu’il présente comme suit :

« Si donc la vocation d’Islam-et-verite.com est de donner cette objective et nécessaire connaissance de l’islam aux chrétiens, elle est encore d’affermir leur foi, de sorte qu’ils sachent non seulement résister à leur islamisation – et donc damnation – programmée, mais encore, soient capables d’apporter la Bonne Nouvelle du Salut aux musulmans, souvent difficiles à toucher autrement que par internet, où eux-mêmes sont d’ailleurs déjà très présents pour islamiser (les pétrodollars servant très largement à cela) les pauvres Occidentaux si massivement déchristianisés. »

Il y a quelques années, le Père Pagès s’est fait remonter les bretelles par sa hiérarchie pour la publication de vidéos anti-islam et anti-judaïsme sur YouTube. Il a dû retirer l’une d’entre elles, qui selon Monseigneur Michel Aupetit de l’Archevêché de Paris, « laissait penser que la Shoah était une punition divine ». Bien évidemment, Pagès a contesté ce désaveu, qui n’est toutefois pas allé jusqu’à entraîner de sanctions particulières à son égard. Mgr Aupetit avait à l’époque expliqué que la « rigidité » de ce prêtre ainsi que « sa difficulté à accepter le choix de ses supérieurs » avaient contraints ceux-ci à le décharger de tout ministère. Dans le même courrier, il qualifiait d’« obsession » le rapport de Pagès à l’islam, indiquant également que ce dernier était « mal conseillé par ses amis intégristes ».

Bien que prêtre catholique diocésain[2], Pagès est connu pour fréquenter Saint-Nicolas-du-Chardonnet, où il peut notamment être aperçu les jours de Gay Pride (le défilé passant devant l’église intégriste, ses fidèles organisent ce jour-là des prières d’expiation dans l’édifice et sur le trottoir). Ses écrits sont également relayés par La Porte latine, portail de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X sur Internet, dont certains prêtres tels l’abbé Beauvais ont animé des prières de SOS Tout-Petit devant l’hôpital Tenon ((. SOS Tout-Petits affiche aussi ses liens avec Renaissance catholique, une association de laïcs visant à défendre les valeurs du catholicisme traditionaliste et qui est aussi un des relais de l’abbé Pagès, qui devrait animer une table ronde lors de sa prochaine université d’été autour du thème « Comment annoncer l’Évangile aux musulmans ? »

 

 

Ses positions extrémistes sont réprouvées par l’église catholique:

 

 

 

 

 

 

Cette présentation un peu longue des deux personnes que cite « bvoltaire », nous montre que contrairement à ce que ce site affirme piquemal et pagès ne sont pas des citoyens lambda à la parole ordinaire.

 

Ce sont des militants engagés de longue date dans une parole raciste et fascisante et dont la bonne foi, l’impartialité doivent être remise en doute!

Et bien c’est exactement la même chose pour « Pascal G. » le pauvre professeur arrêté par la milice politique du PS (la gendarmerie) pour délit d’opinion…

Car cet homme est un militant d’extrême droite de la plus belle eau. Et au passage un collabo zélé de boris le lay…

Jugez en:

 

Toutefois, si l’on jette un coup d’oeil sur la liste des rédacteurs que présente Breiz Atao apparaît un autre pseudonyme, celui de Tudi-Kael Preder. Lorsqu’on se penche sur les articles écrits par celui-ci, nous voyons qu’il s’agit surtout d’articles en langue bretonne dans lesquels se mélangent des références au fascisme à la mystique nationaliste et à une foi chrétienne arriérée. D’après nos informations, ce Tudi-Kael Preder serait Pascal Geneste, professeur d’hitoire et de langue bretonne au collège de Sainte-Anne d’Auray, ancien communiste devenu national-socialiste et intégriste catholique, suite à sa rencontre de prêtres nationalistes et de figures de la Nouvelle Droite d’Alain de Benoist. Bien qu’il soit un ami de longue date de Boris Le Lay et contributeur de Breiz Atao, il a eu le toupet de se présenter comme spécialiste dans une émission du magazine breton Bali Breizh, du 12 mai 2013, consacrée à l’émigration / immigration : an divroañ hag an harlu. Sur sa page Facebook figureraient de nombreuses diatribes homophobes, antisémites et il est ami avec tout le gratin de l’extrème-droite bretonne et française.

 

Monsieur est donc trop modeste.

 

Sur Russian Today, voici ce qu’il déclare à propos de cette affaire:

 

RT France : Quelles questions vous a-t-on posé ?
Pascal Geneste : Les gendarmes m’ont interrogé sur mes opinions politiques, sur le fait que les Lansquenets, un vieux chant militaire qui est parfois repris par le Front national jeunesse est publié sur ma page Facebook. Ils voulaient aussi savoir si j’avais des liens avec des partis nationalistes et si j’avais des liens avec le Front national ou avec d’autres partis nationalistes français ou même des partis nationalistes bretons.
RT France : Est-ce légal de poser des questions comme ça à un professeur ?
Pascal Geneste : Je ne sais pas si c’est légal, je sais simplement que ce n’est pas la procédure habituelle, puisqu’en cas de problème, hormis un crime ou un délit grave, il y a d’abord une enquête interne de la hiérarchie. Or, il n’y en a pas eu et je ne sais pas si c’est légal mais compte tenu de l’état d’urgence sous lequel nous vivons en France aujourd’hui, j’ai bien peur que l’ennemi de Messieurs Valls et Hollande, de Monsieur Cazeneuve, ce ne soit pas réellement les islamistes mais surtout ceux qui aiment leur pays, ceux qui veulent défendre la civilisation européenne. Lorsqu’on sait que récemment à Brest, en Bretagne, un imam salafiste appelait à la violence, appelait les enfants à ne plus écouter de la musique sous peine d’être transformés en porc et que cet imam est toujours en liberté, on voit bien qu’il y a deux poids, deux mesures. Il m’a été posé des questions uniquement sur mon engagement politique, sur mes opinions politiques et je crois, hélas, que c’est une tendance en France, induite par le gouvernement français. Pourchasser ceux qui défendent leur pays, leur civilisation, la civilisation européenne plutôt que de poursuivre sérieusement les islamistes.

 

Monsieur est décidément trop modeste!
Regardons un peu ses contacts sur FB. Du beau monde: « Boris le lay », « Yvan benedetti », « Marie d’Herbais Chatillon », « Thomas Joly », « Renaud Camus », « l’abbé pagès » (tiens?), « christian vanneste », « david rachline », etc…
On aperçoit aussi des seconds couteaux, petits animateurs de pages fascistoides comme « jean philippe jardin » ou « yann gouriou ».

Ses gouts sont à l’envi:

 

 

« Le triomphe de la volonté », film de propagande nazi; « le cercle des volontaires » officine rouge brune; dominique venner ou hervé ryssen, dont la réputation fascisante (et antisémite) n’est plus à faire…

 

Quand aux adhésions de groupes, c’est la fête! A peu près tous les groupes locaux du « PNF », des identitaires; mais aussi pegida, croah; kemi seba; dieudonné;  les groupes proches du club de l’horloge; ryssen, reynouard, le lay, dans les anti sémites notoires, et pas mal de groupes de milices du type SA…

Voilà, voilà, voilà.
La conclusion de tout ceci, c’est que ce monsieur n’est pas un enseignant ordinaire et même un militant d’extrême droite ordinaire, c’est un idéologue engagé. Quand à boris le lay, la moindre des choses aurait été de le présenter comme collaborateur de « breizatao » et pour ce qu’il est.
Mais ces gens ayant les idées modestes…

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