16 septembre 2016 | Temps de lecture : 13 minutes

Le faux profil islamiste : démonstration d’une tactique de la fachosphère

Comment détecter un faux profil islamiste sur Facebook?

Il nous arrive de faire des articles un peu différents. Celui ci en est un.
Nous voulons vous montrer, avec des exemples une des plus vieilles ficelles de la fachosphère sur internet: le fake islamiste.
« Késako? » dirons certains.

Nous allons donc vous rappeler un vieil article qui fût un électrochoc. Le 08 octobre 2012 paraissait un papier dans le « Midi Libre » extrêmement intéressant. Un « repenti » de l’extrême droite balançait les méthodes de la fachosphère sur le net.

 

Un militant repenti balance
Un militant repenti balance

 

Voici le contenu in extenso:

 

Damien (1) a été, pendant quatre ans, membre d’une petite organisation politique d’extrême-droite proche du Bloc Identitaire. Originaire d’un petit village dans l’Aude, il a côtoyé pendant une dizaine d’années un groupe de militants de la région dont le but était de « réveiller les consciences nationales » comme il le dit, en agissant principalement sur internet. Rangé des voitures, il a souhaité témoigner de cette période de sa vie et de ses dérives.

Comment êtes-vous entré en politique ?

Au départ c’était par le rock. On était plusieurs jeunes du village à écouter Vae VictisInsurrection, tout ça. Les paroles nous touchaient et en cherchant on a rencontré des militants d’Unité Radicale (UR) qui étaient à Bédarieux. Ca a tout de suite collé. Dire enfin tout haut que les étrangers venaient coloniser le pays, que les vrais Français des villages comme nous étaient des citoyens de seconde zone, tout ce qu’ils disaient semblait évident à l’époque.

 

Vous dites « semblez ». Vous n’êtes plus aussi certain d’avoir raison ?

Ma vie a changé. Je suis en train de terminer un master II à Montpellier et j’ai mis de l’eau dans mon vin. La façon de penser des identitaires m’a empêché d’avancer, si j’avais continué comme ça je serais resté dans mon bled à détester la terre entière.

 

Combien étiez-vous ?

Il y a eu pas mal de changement à UR, et le petit groupe auquel j’ai appartenu après sa dissolution revendiquait une cinquantaine de membres dans toute la France. Et sept dans l’Aude, plusieurs d’Olonzac, de Narbonne et un de Coursan. Nous nous réunissions une fois par semaine chez l’un ou chez l’autre, mais l’essentiel des messages passait par internet.

 

Quels étaient vos buts ?

On partait du principe que notre rôle était de « réveiller les consciences nationales », de dire la vérité aux Français, qui étaient anesthésiés par les politiques et les médias. Nous considérions que les médias mentaient tous, que nous vivions dans un Etat « ripoublicain », corrompu par des élites mondialistes, que la race blanche était en danger, tout ça. Et comme on était peu nombreux, on a surtout utilisé internet. C’était pratique pour faire passer nos messages, et ça ne coûtait pas d’argent.

Je sais qu’au Bloc (Bloc identitaire, NDLR) et au FN ils ont des méthodes analogues, l’essentiel de celles que nous utilisions venaient d’ailleurs de leur fascicules de formation des militants.

 

Comment procédiez-vous ?

Tout était assez codifié. Il fallait en priorité « squatter » les sites d’information générale à la recherche de toutes les informations « raciales » possibles. Monter en épingle les fais divers lorsqu’ils concernaient des étrangers, quitte à les faire « mousser » sur Facebook ou sur les forums. Les réseaux sociaux et les commentaires dans les articles de presse étaient l’idéal pour ça.

Nous avions clairement identifié l’idée qu’il fallait que nous ayons des pseudonymes « réguliers » de manière à recruter à nos idées, de manière à ce que les gens, à force de lire notre nom se disent : « Il a raison ce gars-là » et se rapprochent de nous. Il fallait aussi créer des profils « ponctuels » juste pour donner l’effet de masse, donner l’impression que c’était la « base » des gens qui pensait comme nous. Ca, c’était facile, parce que globalement les gens partagent nos idées sur les délinquants.

Mais il fallait agir subtilement. Ne jamais parler des Arabes et des Blancs en tant que tel, mais reprendre des thèmes « humanistes » en parlant par exemple des « nantis antiracistes et mondialistes qui cherchent à écraser les pauvres qui supportent le racisme antiblanc ».

 

Quel était votre rôle précisément ?

Mon travail consistait aussi à faire des revues de presse sur plusieurs blogs, et en ne prenant que les histoires qui mettent en scène des étrangers pour ensuite de démontrer que tout les problèmes venaient d’eux. Mais évidemment, on ne se limitait pas aux faits divers. Il était super-important aussi de prendre les articles parlant des initiatives sur la « diversité ». Ce mot est parfait pour détecter les articles de presse où il va être question d’argent public donné aux associations étrangères.

En publiant souvent des articles sur ces sujets on pouvait ensuite facilement s’y référer pour donner l’impression que les pouvoirs publics se soucient plus du bien-être des immigrés que des « Blancs» (le mot que nous employions à l’époque pour parler de nous).

 

Pourtant ce genre de discours tombe facilement sous le coup de la loi contre l’incitation à la haine raciale…

Bien sûr. C’est la raison pour laquelle nous avons développé notre terminologie, en disant les choses d’une certaine manière: « être positif ». Ne pas dire « c’est la guerre civile, les Arabes ne veulent pas être intégré ». Une telle phrase fait fuir les gens qui ne sont pas engagés à nos côté, mais dire « la plus grande fermeté est nécessaire pour retrouver la paix civile ». Ca veut dire la même chose, parce que ça donne à penser qu’on est en guerre, mais ça donne l’impression qu’on est plein de sagesse.

Les gens « mordent » beaucoup plus facilement à tout ça, et finalement, ce sont eux-mêmes qui dans les commentaires vont dire ce que nous, on ne peut pas écrire.

Après tout s’enchaîne. Comme les gens répétent le même discours que nous, mais sans précautions oratoires, leurs commentaires sont censurés par les journaux « sérieux » (la loi interdit ce genre de discours et les journaux se protègent en ne les publiant pas). Il est alors extrêmement facile de les épauler en critiquant la scandaleuse censure dont font l’objet ceux qui pensent comme nous, et à parler d’une collusion entre les médias et les « antifrançais ».

 

Vous avez d’autres exemples ?

Je pourrais en donner pendant des heures, mais par exemple il suffit de prendre un pseudo à consonance musulmane et lancer des insultes aux Français, en prônant une République islamiste à Paris ou ce genre de choses. C’est très gros mais ça marche à chaque fois.

 

Vous n’aviez pas l’impression, avec ces méthodes, d’être vous même à l’origine d’une manipulation politique ?

Bien sûr que non. Puisqu’on était sûrs d’avoir raison, que les mondialistes voulaient notre peau, tout les moyens étaient bons. De toute façon, sans creuser vraiment l’actualité, c’est toujours ce qui émergeait, alors c’était facile de le mettre en avant. Défendre la « race » nous paraissait être une mission sacrée.

Bien sûr maintenant, je me rends compte que les « flots d’argent » déversés sur les associations d’immigrés sont surtout là pour gagner la paix sociale, qu’il s’agit d’initiatives bidon pour éviter une explosion des banlieues, et que souvent même l’argent annoncé n’arrive pas jusque là. Sans compter qu’il s’agit en réalité de petites sommes.

J’ai compris aussi qu’on parlait surtout de délinquance quotidienne, des petits trucs comme des vols de sac à main ou des voitures incendiées, mais qu’on ne parlait pas de certaines « grosses affaires », parce qu’elle ne concernait pas des étrangers. Et que les gros délinquants, les banquiers et les hommes d’affaires véreux, on n’en parlait jamais, sauf lorsque « par bonheur » ils étaient juifs, franc-maçon ou ce genre de chose et que donc on pouvait en tirer le fil du complot des « riches antiracistes ».

Avec le recul, je sais maintenant que le problème de la délinquance est lié à la pauvreté de certaines populations, et pas à leur origine ethnique, mais pour un rural comme je l’étais à l’époque les choses étaient différentes. Je réagissais avec mes tripes pas avec ma tête.

 

Avez-vous participé à la compagne pour la présidentielle du FN en 2012 ?

Non, j’avais déjà arrêté de militer depuis un bon moment. Mais j’ai collé les affiches de Le Pen en 2007.

 

Comment regardez-vous le discours politique de l’extrême-droite actuelle ?

J’ai énormément étudié tout ça depuis quelques années et je vois maintenant une grande confusion des genres entre un discours qui prétend défendre les petites gens, les bons Français qui travaillent honnêtement, et le fait qu’on ne parle que d’insécurité, de montée de l’islamisme etc. au moment où il faudrait surtout parler d’économie et de salaire, qui est le noeud du problème. Pour moi, pendant des années, j’ai contribué à créer l’écran de fumée qui protège ceux contre lesquels je me battais vraiment au fond de mon coeur : les profiteurs.

 

Comment regardez-vous, aujourd’hui, le militant que vous étiez ?

Moi et les autres on s’est laissé avoir. Il n’y avait pas de travail dans le village, on était désoeuvré, on avait l’impression d’être inutile et rejetés par la société. D’ailleurs il ne se passait jamais rien chez nous en terme de délinquance, et les seuls étrangers étaient les fils de réfugiés espagnols.

 

Pourquoi avez-vous demandé qu’on change votre prénom et qu’on ne présente pas votre photo dans cet article ?

Il est évident qu’il y aurait des représailles contre moi.

(1) Nom d’emprunt

[La journaliste ayant réalisé cet article a connu une attaque sans précédent d’insultes et de menaces-au point qu’elle a quitté la profession pour « disparaître »-NDLR]

Un tel article a bien entendu été nié farouchement, en particulier sur fdesouche qui a été directement impliqué dans un article suivant celui ci.

Certaines des tactiques décrites ici ont déjà été repérées et détaillées dans cet article, preuve que cette stratégie n’est pas neuve, et que les Debunkers s’ étaient déjà attaqué.

Mais un point soulevé dans cet article nous avait particulièrement intéressé à l’époque:

Vous avez d’autres exemples ?

Je pourrais en donner pendant des heures, mais par exemple il suffit de prendre un pseudo à consonance musulmane et lancer des insultes aux Français, en prônant une République islamiste à Paris ou ce genre de choses. C’est très gros mais ça marche à chaque fois.

et nous avions commencé une enquête sur ce sujet que nous n’avons pas été à même de terminer. Nous avions été même contacté par un media télévisuel pour réaliser une interview sur le sujet. Mais la chaîne a fini par se désister à émettre le sujet tellement nos éléments impliquaient de gros poissons de la fachosphère…

Et avouons le aussi nos indices n’étaient pas assez « musclés ».

Mais le Debunker qui avait réalisé cette interview n’avait pas renoncé à réaliser un travail sur le sujet. Sujet qui n’est pas évident car certains fakes islamistes ne sont pas évident à dévoiler, voire impossible…

  • Quel est l’intérêt de cette tactique?

Il est triple:
-Il faut entretenir la peur, montrer que « l’ennemi » est présent.

-Montrer que « l’ennemi » s’attaque à leurs vrais et seuls opposants, c’est à dire la fachosphère.
-Annihiler la réflexion et le sens critique des lecteurs.

-Développer un rôle de catharsis

Nous avons donc fureté de longues heures dans les pages de la fachosphère afin de trouver ces faux profils. Et nous avons trouvé.

Ces profils sont protéiformes et servent les intérêts du moment et de chaque page.
Décryptage.

 

  • Le profil inexistant

Plusieurs exemples comme celui ci. Des « petites frappes islamistes » interviennent sur une page facebook, balancent des insultes et des menaces en message privé à l’administrateur de la page. Qui n’a plus qu’à publier la capture d’écran de ce message privé.
Problème.
Ces profils n’existent pas… Conclusion? Message fabriqué de toutes pièces par l’administrateur de la page. Simple, efficace.

Exemple:

 

Le faux profil crée par la page
Le faux profil crée par la page

 

 

Deuxième exemple.

Cette fois le but est plus précis. Il s’agit d’attaquer une page « ennemie » de la vôtre. En l’occurrence, celle des Debunkers… Le but est alors de montrer la collaboration objective des « gauchiasses » que nous sommes avec les « islamistes ». Et de révéler qui est le véritable agresseur.

Attaque d'une page ennemie
Attaque d’une page ennemie

Problème. Ce profil n’a jamais commenté notre page, n’a jamais été inscrit chez les DbK… Et pour cause ce profil n’existe pas…

Peu importe le but est atteint et les lecteurs de « sos racisme anti blancs » s’emballent sur une manipulation du facho tenant cette page:

Commentaires attaque
Commentaires attaque
  • Le profil récent

Un peu plus perfectionné, le facho créé un faux profil qui correspond. Mais comme, il est fait à l’arrache, celui ci est récent, n’a pas de contacts ou bien des pages publicitaires, aucun amis à noter à part des personnalités publiques.

Exemple:

Le faux profil récent
Le faux profil récent

 

 

Problème, le profil twitter est quasi inexistant.

Le faux profil récent twitter
Le faux profil récent twitter

Peu importe: cela marche tellement bien, que d’autres pages récupèrent l’idée (une des grands principes de la fachosphère -l’échange d’infaux-) et on y ajoute une insulte, celle ci est en l’occurrence une délicate attention sexiste:

Récup du faux profil récent
Récup du faux profil récent

D’ailleurs cette page tenue par une bonne connaissance bien facho des Debunkers qui aime beaucoup cette méthode de faux profils:

Récup du faux profil2
Récup du faux profil2

Lien donné vers un faux profil…complètement vide:

Le faux profil vide
Le faux profil vide
  • Variante: le profil « catharsis » qui vient alimenter la colère intrinsèque des lecteurs fafs:
Catharsis d'extrême droite
Catharsis d’extrême droite

 

Sauf que le profil est vide, 4 pages likées (dont « sos racisme anti blanc » certainement à l’origine de la création de ce profil), un profil vide et une fausse photo d’avatar:

Catharsis d'extrême droite faux profil
Catharsis d’extrême droite faux profil
Catharsis d'extrême droite fausses infos
Catharsis d’extrême droite fausses infos

 

Les photos de profil ayant été volées à cette personne:

Catharsis d'extrême droite vrai profil d'origine
Catharsis d’extrême droite vrai profil d’origine

 

  •  la fausse page « anti facho »

Cette fausse page obligerait au métissage. Un des vieux fantasmes facho:

 

Catharsis La fausse page
Catharsis La fausse page

Page vide, deux fans dont un est un facho bon teint…

Catharsis La fausse page1
Catharsis La fausse page1

 

Catharsis La fausse page2
Catharsis La fausse page2

 

On remarquera les liens vers « Démocratie participative », c’est à dire des sites tenus par Le Lay, une partie de la fachosphère certainement la plus puante.

  • Le faux profil maghrébin facho

Une variante des précédents, mais avec un but très différent. Celui là n’est pas « caché ». C’est un faux profil, faux maghrébin, faux musulman, mais vrai ordurier. Que ce soit dans le nom ou le commentaire ou le nom du fake. Le but est de faire de « l’humour » facho…

Exemple:

 

le faux profil maghrébin facho
le faux profil maghrébin facho

Avec un profil likant les pages fachos et « vide »:

 

le faux profil maghrébin facho1
le faux profil maghrébin facho1

Variante: le faux profil maghrébin antisémite

 

Le faux profil maghrébin antisémite
Le faux profil maghrébin antisémite

Profil vide, nom de profil comportant un jeu de mot pourri: « Féiech » soit « Fait chier » en verlan.

Le faux profil maghrébin antisémite1
Le faux profil maghrébin antisémite1

Variante: le soutien de daesh

Le faux profil Daesh
Le faux profil islamiste Daesh

Profil vide comme d’habitude:

Le faux profil Daesh1
Le faux profil Daesh1
  • Le faux profil recyclable

Et enfin, un faux profil que nous avions déjà épinglé dans un autre article, c’est un faux régulièrement partagé et repartagé:

Le faux profil recyclable
Le faux profil recyclable

 

Car cette capture est bien connue. Elle est utilisée régulièrement jusqu’à plus soif par les fachos. Comme si les vrais profils islamistes, les fafs créent les leurs pour indigner leurs ouailles.

Exemple :

Le faux profil recyclable1
Le faux profil recyclable1

La photo de ce soit-disant Mahmoud Abdallah est en fait celle d’Anjem Choudary, un britannique.  C’est bien un islamiste, c’est bien un proche de Daesh, mais à ce jour, il n’a pas dit une chose pareille. Même si il soutient des positions ignobles.

CONCLUSION

Voilà nous vous avons donné des exemples de cette tactique qui marche bien dans les pages de la fachosphère. Créer un faux profil islamiste permettra de caricaturer un propos, voir de convaincre par ses excès certaines personnes de sympathiser à la fachosphère.
Tous ne sont pas aussi simples à démasquer et il y a des chances que plus le média fascisant soit important, plus il monte bien son faux profil!
Bien entendu, les Debunkers ne sont pas angéliques et nous savons bien qu’il existe de vrais profils incitant au terrorisme !!! Mais ces personnes ne vont pas sur les pages fachos dont ils sont les alliés objectifs !!!
En effet on ne rappellera jamais assez que les objectifs de daesh sont parfaitement compatibles avec ceux de l’extrême droite:

 

2/ La stratégie d’extinction de la zone grise éclaire bien l’objectif que poursuit Daesh en Europe. Comme nous l’expliquions dans notre premier texte, il s’agit bien d’une guerre, avec des objectifs sur le terrain occidental, et non pas des attentats terroristes «habituels» pour soutenir certaines revendications ou obtenir des résultats ponctuels. Aussi délirant que puisse être l’obectif de convertir les populations européennes, c’est bien le but stratégique affiché de Daesh, correspondant d’ailleurs à sa mentalité apocalyptique. Daesh n’est évidemment pas l’ennemi qu’ont choisi les hommes libres. Il est le type même de l’ennemi indigne; mais il en est un. De ce point de vue, il y a une continuité entre les horreurs perpétrés contre les yézidis, les coptes, les chiites, et les tueries en Europe contre les hommes de culture et les juifs.

3/ En dépit des tentatives maladroites de Daesh pour présenter l’ampleur de la riposte en France comme un effet de la terreur qu’il inspirerait, le groupe a du mal à cacher son dépit. Comme l’a dit Sloterdjik, « La France a eu de la chance de connaître un réveil aussi vif qu’important». On l’imagine: ce réveil n’est pas vraiment du goût de Daesh qui ne l’avait pas prévu. Il traduit non seulement la pugnacité psycho-politique des populations en Europe, mais aussi la persistance et l’extension de la dite zone grise. En réalité le mouvement du 11 janvier est bien un autre revers pour Daesh.

 

4552555_6_889c_manifestation-en-hommage-a-la-tuerie-de_dba885e3ddc983be8dffcc1a2862cf95

 

4/ Une dernière leçon de cet article doit être relevée. A juste titre, le mouvement du 11 janvier a insisté sur le refus de l’amalgame. L’amalgame est précisément ce que Daesh espère et tente de susciter. Il importe d’autant plus de faire la distinction entre l’ennemi et l’adversaire, de séparer djihadisme salafiste et islamisme. A fortiori, les musulmans ne doivent pas être confondus avec l’islamisme ou le djihadisme terroriste. Ce type de discernement, caractéristique de l’esprit du 11 janvier, est fondamental pour combattre Daesh.

Si vous repérez un faux profil d’extrême droite, islamiste ou non, nous sommes preneurs! N’hésitez pas à nous contacter sur notre boite mail:

contact.debunkers@gmail.com

 

Debunked !!!

To top