26 mars 2017 | Temps de lecture : 10 minutes

Enfants battus? C’est l’Islam!

Une vidéo qui « navigue » depuis des années refait surface. Tout d’abord « grâce » à « Britain first », mais aussi grâce à notre fachosphère bien zélée.

A chaque fois, c’est la même vidéo qui refait surface.
Le « raisonnement » de celle ci? Le professeur est musulman, DONC il bat ces enfants au nom de l’Islam… Simple. Mais faux.

Comme l’explique cet article datant d’avril 2015, le problème est tout autre:

 

Les enseignants irakiens ont recours à la violence sur les écoliers

Ce n’est pas un phénomène nouveau que les étudiants en Irak soient exposés à  des châtiments corporels  aux mains de leurs professeurs. Mais une vidéo postée sur les sites de médias sociaux YouTube le 25 Mars a montré un directeur d’école  gifler violemment les étudiants au visage. Ali Hassan, un enseignant du gouvernorat de Maysan en Irak du sud – est, a déclaré à Al-Monitor que les étudiants dans la vidéo sont âgés de 8-10 ans. Selon le directeur des médias éducatifs du gouvernorat de Maysan, Mohammed Hamza al-Kaabi, la vidéo avait été en possession de la Direction de l’éducation pendant deux semaines avant qu’elle ne deviennent virale sur les médias sociaux.

En conséquence, il y avait une vague massive de  demandes de licenciement  du principal au motif de l’utilisation de la violence excessive et de le poursuivre.

La vidéo montre le directeur de l’école primaire Zahawy dans la région al-Kahla dans le gouvernorat de Maysan – 320 kilomètres (199 miles) au sud – est de Bagdad – gifler des écoliers, qui se tenaient les uns à côté des autres, sur le visage et leur tirant les oreilles violemment. La vidéo a provoqué la désapprobation du  Comité de l’intégrité , qui a demandé l’ arrestation du principal . Le 26 Mars, le ministre de l’Education Muhammad Iqbal a appelé à « mener une  enquête urgente  et à punir le directeur de l’école. »

L’inspecteur général du ministère de l’Education, Jamila Zidane, a déclaré à Al-Monitor au téléphone, « l’Inspection générale du ministère imposera une sanction disciplinaire et administrative pour dissuader le principal abusif. »

Elle a ajouté: « Le ministère surveille le respect des systèmes éducatifs qui empêchent la violence de l’école. »

Dans le gouvernorat de Maysan, où l’incident a eu lieu, le comité d’enquête formé par la Direction de l’éducation le 26 Mars a décidé de  licencier le principal.

À la suite de l’incident, l’écrivain et chercheur en sociologie, Sabah Kazem, a déclaré à Al-Monitor, « Il y a beaucoup de professeurs en Irak qui pensent que les étudiants deviennent obéissants quand ils sont battus et traités d’une manière violente, puis commencent à étudier et à faire leurs devoirs. Tous les appels pour prévenir la violence dans le  système éducatif dans les écoles irakiennes  ont échoué ».

Nazem Alyawi, le directeur de Mandali, école primaire de Babil, au sud de Bagdad, a condamné la punition physique des élèves et a déclaré à Al-Monitor, « Certains enseignants pensent que c’est la bonne façon, et que ça marche pour les étudiants malicieux pour les forcer à étudier et obéir aux règles. »

Chercheur en sciences sociales Ahlam al-Khafaji objecté, en disant: « La violence a des effets psychologiques sur l’élève victime de violence, et il inculque l’esprit de violence, la faisant apparaître comme la bonne façon de résoudre les problèmes à l’avenir. »

Elle a ajouté, « La violence dans les écoles, en plus de la violence domestique, engendre une génération qui croit en un comportement agressif comme le seul moyen d’obtenir ses droits. »

Dans le même contexte, l’ un des principaux incidents dans une série d’événements de violence à l’ école a été la mort d’un écolier de l’ école primaire le 17 Mars 2014, un mois après il est entré dans le coma après avoir été  battu avec une tige métallique  par l’école principale dans le sud Amarah, à 380 kilomètres au sud de Bagdad.

Ce fatidique événement n’a pas dissuadé Abbas Kazem, qui enseigne à l’école Madhatiya dans la ville de Hamza, Babil, de dire à Al-Monitor qu’il soutient « terreur des étudiants dans l classe, à condition qu’ils ne soient pas battus avec une canne, car cela pourrait conduire à des dommages physiques » .

Il a justifié son point de vue en disant: « le relâchement des étudiants ne fera que les pousser à se relâcher dans leurs études et un manque de respect à leur famille et les enseignants. »

Universitaire et instructeur Mohsen Ali Atiyeh, qui a travaillé dans les écoles de Babil depuis plus de trois décennies, a placé la vidéo montrant les étudiants battus dans un contexte culturel plus large.

« Ces scènes reflètent la  prévalence de la violence  dans le comportement des Irakiens. La violence est devenue le plus facile et le plus efficace pour eux pour résoudre des problèmes. La violence varie, comme elle peut être verbale ou physique. Battre  se fait soit à la main, la canne ou des armes de toutes sortes. Les gens sont assassinés, des cadavres sont maltraités et armés, les conflits tribaux  sont devenus monnaie courante dans le pays « , a déclaré Atiyeh.

Il a ajouté: « La violence dans l’éducation prouve que le rôle de l’État dans le maintien de la discipline et de l’ordre est inexistant. En l’absence de ce rôle, les groupes et les individus ont commencé à sentir que la force seule est la façon de résoudre les conflits ».

Atiyeh a souligné que les incidents violents et répétés dans les écoles irakiennes « représentent des méthodes d’enseignement arriérés et que l’on doit former des instructeurs sur la base des principes de l’éducation moderne. »

http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/04/iraq-schools-teachers-violence-students-beating-video.html#ixzz4cRC9pbLg

 

Un principal violent avec les enfants, licencié (et bien heureusement), une vague de protestation, des appels à réformer le système et à des méthodes d’enseignement sans violence, rien sur l’islam…. Et surtout une triste constatation: un pays qui s’enfonce dans la violence.
Et comment pourrait-il en être autrement? L’invasion de l’Irak, les atrocités de DAESH montrent que les conflits se règlent par la violence aveugle ou les frappes « ciblées » qui tuent des innocents… L’Irak est un pays enfoncé pour très longtemps dans la violence, islam ou pas, et les forces occidentales l’y ont bien aidé.

Et pour en revenir à cette histoire « d’islam »….
Puisque la réponse précède l’analyse. « Réfléchissons » comme les personnes d’extrême droite. Juste un moment.

  • Un prêtre catholique qui met des claques violentes sur la tête à des enfants, leur tire les cheveux, c’est le catholicisme… Bien sûr.

 

  • Des curés pédophiles protégés par la hiérarchie catholique, c’est le catholicisme…Bien sûr.

 

 

Un dossier paru ce mardi sur Mediapart, sur les 25 évêques ayant couvert 32 agresseurs, ainsi qu’une émission de Cash Investigation ce mardi soir, font l’actualité.

Il répond aux questions de Rue89 Lyon. 

Rue89Lyon : Quel a été le point de départ de cette enquête ?

Mathieu Martinière : Au printemps dernier, suite à ce qu’on a appelé l’affaire Barbarin, nous avons constaté que les médias se concentraient sur Lyon. Nous avons pensé que nous devions mettre en lumière ce qui se passait également dans d’autres diocèses en France, que cela ne concernait pas seulement le diocèse lyonnais.

À partir de là, nous avons commencé une enquête nationale.

Quelle a été la méthode employée ?

Nous nous sommes concentrés sur les affaires couvertes par l’Eglise et les religieux, lorsque, par, exemple, un évêque est alerté et n’avertit pas la justice. Il s’agissait de décortiquer cette « mécanique du silence », qui est également le titre de notre ouvrage.

Nous avons désiré faire du « qualitatif », notre enquête n’est pas exhaustive. Nous avons donc fait une étude de données pour We Report et Mediapart, et, pour ce qui est de Cash Investigation, nous avons mis en lumière trois affaires particulières.

Qu’en est-il des affaires lyonnaises?

L’affaire Bernard Preynat était déjà sortie. En 2016 avaient été révélées les affaires Desperon, Gérantet, de Morand, trois prêtres couverts par le cardinal Barbarin. Nous citons un cinquième prêtre dans le livre, le père M., membre de l’Institut du Prado.

Enfin, nous faisons de nouvelles révélations concernant trois autres affaires à propos de prêtres déjà condamnés par la justice, qui demeuraient en poste, jusqu’aux révélations de l’année passée. Ce qui nous mène au nombre de huit pour le diocèse lyonnais…

Nous avons notamment affiné nos recherches pour ce qui est de l’affaire Desperon. Ce prêtre de la Croix-Rousse avait été muté à Montauban en 1994 suite à des plaintes de plusieurs familles. Nous affirmons aujourd’hui que Mgr Barbarin et Mgr Housset étaient au courant de ses actes dès 2002. En 2005, il est suspendu par le cardinal Barbarin… sans que ce dernier n’avertisse la justice. Or, le prêtre a récidivé depuis 2005, ce que l’on a appris l’an dernier.

Quelles conséquences peut-on attendre de vos révélations?

Il y aura certainement un avant et un après 2016. La pédophilie dans l’Eglise, ce n’est pas de l’histoire ancienne. La moitié des cas concerne des faits commis après 2000. Nous espérons que nos travaux conduiront à davantage de vigilance.

Cependant, on se heurte toujours aux mêmes problèmes : les victimes tardent souvent à parler (il faut en général une vingtaine d’années), et la prescription pour non-dénonciation (trois ans) entrave la justice. Et la question majeure demeure : que fait-on de ces prêtres après le scandale ?

« Eglise, la mécanique du silence » (JC Lattès, 300 p.), par Mathieu Perisse, Mathieu Martinière et Daphné Gastaldi, sort ce mercredi 22 mars en librairie.

 

  • Les 800 enfants torturés, violés et assassinés en Irlande, c’est le catholicisme…Bien sûr.

 

Des restes des 796 enfants morts à l’orphelinat irlandais de Tuam ont été identifiés

Il ne manquait plus que les preuves matérielles pour confirmer la tragédie des enfants de l’orphelinat catholique du Bon Secours à Tuam, dans l’ouest de la République d’Irlande. Après des décennies de silence, elles ont été rendues publiques, vendredi 3 mars, lorsque la commission chargée de l’enquête sur « la fosse commune aux 800 bébés » repérée par une historienne amatrice locale a publié un sinistre communiqué.

Des excavations menées depuis novembre 2016 ont repéré une structure souterraine divisée en vingt compartiments contenant « des quantités importantes d’ossements humains ». La ministre irlandaise de l’enfance a qualifié cette annonce de « triste et dérangeante » et a promis que la mémoire des petites victimes de l’orphelinat de Tuam « sera[it] honorée » et qu’une sépulture digne leur serait aménagée.

Une fosse remplie de squelettes

De 1925 à 1961, des centaines de pensionnaires de ce home religieux, enfants pauvres ou nés hors mariage, sont morts des suites de négligences. L’histoire, embarrassante pour l’Eglise catholique, longtemps dominante en Irlande, a été effacée de la mémoire locale.

Mais, en 2014, Catherine Corless, assistante maternelle et femme d’un agriculteur local, hantée par des souvenirs d’enfance concernant des camarades de jeu qui disparaissaient, a établi, archives de l’état civil à l’appui, que 796 enfants étaient morts entre 1925 et la fermeture de l’établissement, en 1961. Parmi eux, 794 n’avaient aucune sépulture connue. Ils auraient été enterrés en secret par les bonnes sœurs du Bon Secours après avoir succombé à la maladie dans des conditions sanitaires déplorables.

En étudiant les plans cadastraux, Mme Corless avait établi le probable lieu d’inhumation : une ancienne fosse septique située dans l’enceinte du couvent. Des gamins l’avaient furtivement découverte en 1975. En ramassant des pommes, ils avaient remarqué une dalle masquant une fosse remplie de squelettes.

Des enfants « âgés de 35 semaines d’âge fœtal à 2 ou 3 ans »

Le rapport de la commission sur les homes pour mères et enfants, rendu public vendredi, corrobore, avec la sécheresse d’un procès-verbal, les déductions de l’historienne amatrice. Si l’ancienne fosse septique, « remplie de gravats et de déchets recouverts de terre », ne semble pas contenir de restes humains, une autre structure souterraine voisine, reliée à la première, en est remplie. Sur les vingt compartiments qu’elle comprend, « au moins dix-sept » en contiennent des « quantités importantes », indique le document.

L’analyse ADN des prélèvements effectués a confirmé qu’il s’agissait bien d’enfants « âgés de 35 semaines d’âge fœtal à 2 ou 3 ans » morts dans les années 1950. La commission d’enquête avait été créée par le gouvernement à la suite du scandale provoqué par les découvertes de Mme Corless. La presse évoquait alors un « holocauste irlandais ». Une enquête stratigraphique menée sur place en 2015 avait repéré des anomalies de terrain et conduit, en 2016 et au début de 2017, à des excavations suivies d’analyses.

Venant après le scandale des prêtres pédophiles, celui des « filles perdues » contraintes de travailler dans des blanchisseries pour expier leurs péchés (voir le film The Magdalene Sisters, de Peter Mullan, 2001) ou obligées d’abandonner leur enfant (Philomena, de Stephen Frears, 2013), la tragédie des enfants de Tuam a profondément ébranlé la société irlandaise et contribué à remettre en question la toute-puissance de l’Eglise catholique.

Catherine Corless, elle, est restée fidèle à son obsession : en finir avec un sinistre secret et rendre leur identité aux petites victimes du Bon Secours en militant pour qu’un jour leurs noms et leurs dates de naissance et de mort soient inscrits sur une sépulture.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/03/03/des-restes-des-796-enfants-morts-a-l-orphelinat-irlandais-de-tuam-ont-ete-identifies_5089116_3214.html#lsKp6X5x7p8tq38d.99

 

  • Et d’ailleurs l’Ancien Testament propose, encourage à maltraiter et à tuer les enfants!

[Exemples:]

Deutéronome 2

34 Nous prîmes alors toutes ses villes, et nous les dévouâmes par interdit, hommes, femmes et petits enfants, sans en laisser échapper un seul.

 

Deutéronome 3

6 Nous les dévouâmes par interdit, comme nous l’avions fait à Sihon, roi de Hesbon; nous dévouâmes toutes les villes par interdit, hommes, femmes et petits enfants.

 

Josué 6

21 et ils dévouèrent par interdit, au fil de l’épée, tout ce qui était dans la ville, hommes et femmes, enfants et vieillards, jusqu’aux boeufs, aux brebis et aux ânes.

 

Josué 7

24 Josué et tout Israël avec lui prirent Acan, fils de Zérach, l’argent, le manteau, le lingot d’or, les fils et les filles d’Acan, ses bœufs, ses ânes, ses brebis, sa tente, et tout ce qui lui appartenait ; et ils les firent monter dans la vallée d’Acor.

25 Josué dit : Pourquoi nous as tu troublé ? L’Eternel te troublera aujourd’hui. Et tout Israël le lapida. On les brûla au feu, on les lapida.

 

Samuel 15

3 Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, boeufs et brebis, chameaux et ânes.

 

Rois 2

24 Il se retourna pour les regarder, et il les maudit au nom de L’Éternel. Alors deux ours sortirent de la forêt, et déchirèrent quarante deux de ces enfants.

 

Et que le Nouveau Testament ne fait que réaffirmer l’Ancien!

 

Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. (Matthieu 5:17-18)

CQFD

Malheureusement, les personnes violentes et/ou pédophiles cherchent des emplois où elles pourront accomplir leurs pulsions perverses… L’église n’est pas pédophile, pas plus que l’enseignement, ou que l’islam ne soit violent. Ces gens se cherchent juste des excuses.
Car un pervers a besoin d’excuses pour paraitre moral aux yeux du monde.

Debunked !!!

Pour en savoir plus:

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