16 septembre 2016 | Temps de lecture : 13 minutes

Les Debunkers mettent grumberg, vieux crocodile de marigot et frère borowski de la sainte propagande en short !!!

Un tel casting de rêve, vous l’avez espéré toute votre vie? Grumberg et Borowski l’ont fait pour vous! « La gauche m’a tuer » cite maintenant « dreuz » sans aucun complexe montrant par là même la connivence de la fachosphère. L’ennemi commun rapproche les soi-disant ennemis!
Dreuz est bien d’extrême droite, on ne le répétera jamais assez!
http://www.debunkersdehoax.org/oui-dreuz-est-bien-d-extreme-droite-et-on-vous-le-prouve

 

Voilà l’objet du délit:

 

 

Repris fidèlement et servilement par boborowski:

 

 

On reprend à zéro. Voici le texte in extenso:

Vous devez accepter leurs voiles, mais eux n’acceptent pas vos shorts

Publié par Jean-Patrick Grumberg le 7 septembre 2016

Déferlement de violence raciste anti-blanc dimanche dernier, en début d’après-midi à Toulon.

À proximité de la cité des Œillets, dans les quartiers Est de Toulon, deux couples, un ami et trois enfants, en vélo sur la piste cyclable ont été violemment agressés par une dizaine de mahométans qui entendent imposer la loi de la sharia, et les shorts portés par les deux femmes ont été jugés indécents.Elles ont été insultées, traitées de putes et de salopes devant leurs enfants, accusées d’être comme si elles étaient nues.

Cette forme de terreur a pour objectif de forcer les Françaises à porter des tenues modestes conformes à l’islam, et croyez-moi, ça fonctionnera.

Les trois hommes du groupe ont réagi et demandé aux mahométans de respecter leurs femmes.

En réaction, des bandes musulmanes de la cité les ont passés à tabac avec une violence inouïe que la LDH, SOS Racisme et le MRAP refuseront évidemment de voir, préférant de loin dénoncer une islamophobie qui n’existe pas : les musulmans étant les seuls à pouvoir aller sans aucun danger prier dans leurs lieux de culte.

Les hommes ont été grièvement blessés, un d’entre eux a eu 30 jours d’ITT.

Deux des musulmans ont été déférés mardi après-midi devant le parquet de Toulon, et bien entendu ils sortiront libres, ils pourront recommencer, et ils le savent.

 

Une affaire semblable avait éclaté en juin dernier. Maude Vallet, une Toulonnaise de 18 ans, avait été tabassée par une bande de musulmans qui jugeaient sa tenue — un short encore — inappropriée.

Et jeudi 25 août, une jeune femme a été agressée par une musulmane parce qu’elle se baignait seins nus au bain des Dames, une plage de Châteauneuf-sur-Charentes. La Charente Libre a indiqué que la jeune femme de 26 ans a été insultée par la musulmane qui lui reprochait sa « tenue légère » et lui a donné l’ordre de cacher sa poitrine.

Refusant d’obéir, la jeune baigneuse a été jeté au sol et sauvagement tabassée par les membres de la famille de la mahométane. Le mari, qui a tenté de la défendre, a lui aussi été violemment frappé.

Ils ont gagné sur le burkini, et sans transition, ils montent d’un cran, et imposent aux Français, par la violence, par la terreur, par la peur, de se conformer à l’islam.

Les Françaises obéiront. Pourquoi voulez-vous qu’elles se fassent massacrer pour un short ou un bikini.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Disons le de suite, nous n’aurons que peu de travail à faire sur ces articles puisque l’essentiel a déjà été fait. En effet, cette affaire est partie d’une rumeur lancée par « Var Matin »:

Il y aurait donc eu une forme d’hallucination collective. Depuis trois jours, la presse et les réseaux sociaux relaient en boucle l’histoire de ces deux familles agressées à Toulon parce que les deux femmes «portaient des shorts». Ce que certains ont rapidement lié à une expression de l’islam radical, ne tolérant pas des femmes court vêtues… Sauf qu’on apprend ce vendredi matin dans Nice Matin que de shorts… il n’y avait pas.

Plus encore : la tenue, à en croire une des femmes présentes, «n’était pas en cause». «Nous n’étions pas en short. Nous étions en tenue de sport. Un premier jeune nous a mal parlé et puis les choses ont rapidement dégénéré alors que nous étions en famille et avec nos enfants …» L’article assure que les intéressés ont été surpris de la médiatisation de l’affaire. De fait, selon les informations de Libé, les deux femmes étaient en legging…

Mais d’où sort donc ce short ?

C’est cet article de Var Matin, daté de mardi soir, qui l’évoque en premier :

 

Une invention (Var Matin parle d’une erreur consécutive à un échange entre la police et un journaliste) qui a été reprise illico par la presse locale puis nationale.

Pire encore, ce type de rumeur répandue par la fachosphère devient courante:

C’est un scénario qui devient classique : des agressions ou altercations sur une tenue vestimentaire, présentées dans la presse comme liées à un motif religieux (l’islam, pour ne pas le nommer), suscitent des vagues de réactions politiques et militantes… jusqu’à ce que les faits viennent démentir en grande partie ou en totalité ces affirmations.

C’est très probablement le cas de « l’affaire des shorts ». L’agression d’un groupe de femmes au prétexte qu’elles portaient ce vêtement court, dimanche 4 septembre, à Toulon, s’avère dépourvue de connotation religieuse, selon Nice-Matin.

Dans le quotidien régional, l’une des mères de famille agressées dément toute question religieuse, et le fait que le port d’un short soit à l’origine de l’agression : « Nous n’étions pas en short. Nous étions en tenue de sport. Un premier jeune nous a mal parlé et puis les choses ont rapidement dégénéré alors que nous étions en famille et avec nos enfants. » La violence reste évidemment intolérable, mais le motif religieux n’est pas confirmé. Pas plus que dans le récit d’un témoin interrogé par Libération. Le procureur de la République n’avait d’ailleurs pas évoqué de shorts ni d’agression pour un motif religieux, mais une attaque à motif sexiste déclenchée par une « provocation à caractère sexuel pour susciter la réaction des hommes ».

A ce stade de l’enquête et au vu de ces éléments, la prudence aurait dû rester de mise. Pourtant, il n’a fallu attendre que quelques heures après la révélation des faits pour voir des réactions, comme cette tribune de Céline Pina sur LeFigaro.fr, dénonçant une « police de la vertu islamiste ». Ce qui n’était en fait pas le cas.

Cet exemple n’est que le dernier d’une longue série. Dans un contexte de tension autour de l’islam et des musulmans, ce type d’emballement collectif se multiplie, favorisé par les réseaux sociaux, qui offrent une caisse de résonance à ces informations souvent non confirmées, mais aussi par les réactions immédiates du monde politique et des intellectuels, prompts à trouver des significations dans le moindre fait divers.

Et enfin cerise sur le mac do, suite à une enquête de Libé sur place, il semble bien que si la vie ne soit pas toujours rose dans cette cité, il n’y ait pas de soucis avec des islamistes:

L’agression contre deux garçons à proximité d’une cité de Toulon n’aurait pas été motivée par la tenue vestimentaire des jeunes femmes qui les accompagnaient.

En bas de son immeuble et sous les oliviers, Salim joue aux dominos avec une bande de copains. Dans le quartier La Grande Plaine, dans l’est de Toulon ce vendredi, on se tient à l’ombre. Les jeunes jouent à la pétanque, boivent du soda, discutent sur les balcons. Ils se protègent du soleil de septembre. «C’est un vendredi presque normal», dit Salim. «Presque normal» parce que le trentenaire n’arrive pas à se détendre. Sur la table, entre deux pièces de domino, une page déchirée de Var-Matin. «Il y a écrit des erreurs. Et le mal est fait», estime-t-il.

A lire aussi Hallucination collective à Toulon ? Les femmes agressées ne portaient pas de short

Le journal local y raconte une bagarre survenue sur le Boulevard Armaris dimanche. «Deux couples, un ami et trois enfants sont sur la piste cyclable, quand ils sont pris à partie par un groupe d’une dizaine de personnes. Ce qui ne va pas ? Ce sont les shorts que portent les deux femmes», écrit le journaliste. Si l’agression est bien réelle, le short est fantôme. Contrairement à ce que dépeint Var-Matin, les jeunes femmes portaient des tenues de sport. «Ce qui m’énerve le plus c’est que, short ou pas short, la tenue n’est pas à l’origine de l’altercation entre les deux groupes», affirme-t-il.

«Ils voient des filles, ils sont affolés»

Salim a tout vu. Le jeune homme raconte le passage, en vélo pour les garçons et en rollers pour les filles, du groupe d’amis sur la piste cyclable qui borde la cité. «Elles étaient habillées en pantalons noirs», précise-t-il. «L’une des filles se faisait tirer par le vélo et se tenait de manière un peu bizarre. Elle était cambrée», poursuit Mohamed en rigolant. Il affirme avoir suivi la scène depuis son balcon : «Une bande de gars de la cité étaient derrière un muret. Ils ont commencé à draguer. C’est des jeunes, ils voient des filles, ils sont affolés.» Pour la suite, les versions de Var-Matin et des habitants de la Grande Plaine se rejoignent. Des insultes de part et d’autre, puis des coups. Bilan : des fractures au visage et trente jours d’ITT pour l’une des victimes, deux interpellations de jeunes du quartier, une information judiciaire ouverte et, surtout, une polémique.

«Penser que les filles ici ne peuvent pas s’habiller comme elles veulent, c’est du grand n’importe quoi, s’indigne Mohamed, qui habite le quartier depuis trente ans. Il n’y a ni radicalisation, ni islamisation. On est des Méditerranéens un peu machos. Alors oui, on drague, on branche. Mais nos femmes et nos sœurs s’habillent comme elles veulent.»

«Ils essaient toujours une approche»

Touria est en short. A midi tapante, elle se presse d’aller chercher sa fille à l’école primaire en longeant les immeubles. «Je suis tout l’été en short, et tout l’hiver aussi. Je n’ai jamais pris une seule réflexion, insiste la mère de famille qui est née dans la cité. Chacun fait sa vie. Je ne comprends pas comment on a pu imaginer que l’on puisse se faire embêter pour sa tenue.»

Un peu plus loin, devant le portail d’un autre établissement, plusieurs lycéennes sont aussi en short. «Je me suis toujours habillée comme ça et ça ne changera pas. Je n’ai jamais eu de problème», explique Léa, 19 ans. Layana et Marine enchaînent entre deux bouchées de pizzas : «On ne réfléchit jamais à comment s’habiller avant de partir en cours. C’est des bêtises ces histoires de short.» Nacer appuie: «Le vrai scandale, c’est l’agression. Le short n’a pas de rapport dans cette histoire.»

Si les filles du quartier n’ont aucune pression sur leur tenue vestimentaire, il arrive qu’elles se fassent draguer en traversant la cité. «Je ne me suis jamais fait siffler mais ils essaient toujours une approche. Ils restent loin quand on ne réagit pas. Comme ailleurs à Toulon, comme partout en France», dit Farida, qui a opté pour le short aujourd’hui «parce qu’il fait chaud».

Pas de problème de jambes découvertes ou de décolletés trop plongeant. Mais le quartier Grande Plaine a bien d’autres soucis : trafic de drogue, chômage, manque de mixité sociale, carence en tissu associatif. «Ce sont nos vrais problèmes et les politiques ne s’y intéressent pas», regrette Salim. Pour le short, Mohamed a sa solution : «Elles peuvent continuer à s’habiller comme elles veulent. Au contraire, ça nous fait plaisir de voir de jolies filles», rigole-t-il.

http://www.liberation.fr/france/2016/09/09/la-rumeur-de-toulon-tombe-le-short_1491327

 

Bref du n’importe quoi des deux arsouilles favoris des Debunkers. Du travail de propagandiste, mais ils ne sont pas tout seuls. La troisième laronne, tasinette herself en rajoute une louche de bouillon saumâtre:

 

Voilà pour l’essentiel. Mais il reste quelques petites choses à détailler.

La photo

La photo illustrant l’article de dreuz/LGMT n’a rien à voir avec le sujet. C’est une photo de l’actrice Naomi Watts:

http://www.puretrend.com/media/la-mama-cool-tres-regulierement-a_m573150

 

Actrice de nationalité … américaine… Ceci dit on en sait un peu plus désormais sur les fantasmes de papy grumberg…

« Mahométans« 

 

À proximité de la cité des Œillets, dans les quartiers Est de Toulon, deux couples, un ami et trois enfants, en vélo sur la piste cyclable ont été violemment agressés par une dizaine de mahométans qui entendent imposer la loi de la sharia, et les shorts portés par les deux femmes ont été jugés indécents.Elles ont été insultées, traitées de putes et de salopes devant leurs enfants, accusées d’être comme si elles étaient nues.

Cette forme de terreur a pour objectif de forcer les Françaises à porter des tenues modestes conformes à l’islam, et croyez-moi, ça fonctionnera.

Les trois hommes du groupe ont réagi et demandé aux mahométans de respecter leurs femmes.

En réaction, des bandes musulmanes de la cité les ont passés à tabac avec une violence inouïe que la LDH, SOS Racisme et le MRAP refuseront évidemment de voir, préférant de loin dénoncer une islamophobie qui n’existe pas : les musulmans étant les seuls à pouvoir aller sans aucun danger prier dans leurs lieux de culte.

Les hommes ont été grièvement blessés, un d’entre eux a eu 30 jours d’ITT.

Deux des musulmans ont été déférés mardi après-midi devant le parquet de Toulon, et bien entendu ils sortiront libres, ils pourront recommencer, et ils le savent.

  1. Le terme « mahométan » est péjoratif, et appartient aujourd’hui au vocabulaire de l’extrême droite :
    http://www.lecourrier.ch/oskarix_chez_les_gaulois
  2. Pas de charia, pas de « bandes de musulmans »…
  3. Les accusations graves portées contre la LDH, SOS racisme et le MRAP sont fausses pour deux d’entre elles:

LDH:

Le communiqué du comité régional PACA de la LDH

Toulon : leurs compagnes portent un short, trois hommes violemment agressés, dont un blessé grave.

Dimanche 4 septembre, à Toulon, une promenade familiale sur une piste cyclable se termine près d’une cité, par des insultes sexistes, de la part d’un groupe de jeunes, envers les deux femmes qui portent le short, suivies d’une violente agression contre les deux hommes et un ami roués de coups. Cela constitue un délit de coups et blessures, en bande que la justice devra punir sévèrement.

Le fait que ce délit ait été vraisemblablement commis au nom d’une orthodoxie vestimentaire, que celle-ci soit d’inspiration religieuse ou non, et qui aurait la prétention de contester aux femmes le droit de s’habiller librement, constitue pour la L.D.H. une circonstance aggravante et une atteinte grave à une liberté fondamentale.

Fait à Cannes le 7 septembre 2016

SOS racisme:

pas de communiqué trouvé

MRAP:

Le MRAP des Landes s’oppose à toute discrimination en fonction de l’appartenance religieuse. Dans la rue, dans l’espace public, dès lors qu’une tenue religieuse ne contredit pas les lois en vigueur, elle ne saurait faire l’objet d’un interdit.

La critique positive ou négative des symboles religieux, y compris vestimentaires, quand ils visent à couvrir le corps des femmes, est légitime dans un pays laïque.
Mais en aucun cas cela ne doit conduire à porter atteinte aux droits. Le conseil d’État en se prononçant contre les arrêtés municipaux liberticides a pris une sage décision. Et toute discrimination contre une musulmane en raison du port d’un foulard doit être poursuivie en justice.
Mais le droit, (dans le cas d’espèce celui des femmes), ne se « saucissonne » pas. Les faits survenus à Toulon sont intolérables. A deux reprises cet été, des femmes vêtues de shorts ont fait l’objet de pressions ou de violences inadmissibles.
Nous ne sommes pas de ces antiracistes « borgnes » qui ne remarquent les atteintes aux droits que lorsqu’elles concernent le foulard. Les attaques sexistes contre la famille de Toulouse relèvent de l’obscurantisme (l’enquête précisera si les motivations sont d’inspiration religieuse ou non).
Ces femmes circulaient en famille sur une piste cyclable avec leurs conjoints et leurs enfants, Elles ont été qualifiées de « putes » par une bande d’individus du quartier proche. La raison des insultes : le short qu’elles portaient ! (1). Défendant leurs conjointes les compagnons ont été frappés violemment par la bande devant des enfants terrorisés. Les faits sont suffisamment graves pour qu’une sanction exemplaire soit appliquée aux auteurs des faits.
Le MRAP des Landes partage totalement les termes du communiqué de la LDH de Toulon et celle de la région PACA.

 

4)  Les agresseurs libérés?
A ce jour, il est très tôt pour s’avancer sur le sujet. Et contrairement à qu’affirme grumberg, deux mandats de dépôts ont été déposés par le parquet de Toulon:

 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/a-toulon-une-famille-agressee-parce-que-les-femmes-portaient-des-shorts_1828144.html

 

Les autres affaires

Une affaire semblable avait éclaté en juin dernier. Maude Vallet, une Toulonnaise de 18 ans, avait été tabassée par une bande de musulmans qui jugeaient sa tenue — un short encore — inappropriée.

Et jeudi 25 août, une jeune femme a été agressée par une musulmane parce qu’elle se baignait seins nus au bain des Dames, une plage de Châteauneuf-sur-Charentes. La Charente Libre a indiqué que la jeune femme de 26 ans a été insultée par la musulmane qui lui reprochait sa « tenue légère » et lui a donné l’ordre de cacher sa poitrine.

Refusant d’obéir, la jeune baigneuse a été jeté au sol et sauvagement tabassée par les membres de la famille de la mahométane. Le mari, qui a tenté de la défendre, a lui aussi été violemment frappé.

 

1) Une « bande de musulmanes » à Toulon en juin

 

Faux. Maude Vallet le révèle elle même sur son compte facebook:

 

Ensuite, parlons des choses qui m’importent le plus:
je suis à la fois touchée par un tel soutient et scandalisée par les réactions. Il suffit de regarder les commentaires pour se rendre compte de l’islamophobie ambiante alors que je n’ai, à aucun moment, attribué une origine particulière à ces filles ni même mentionné une quelconque religion. Vous êtes d’ailleurs tout aussi nombreux à m’avoir reprocher ce que vous estimez être un « manque d’information » ou une « pudeur hypocrite »
En fait, cela me parait tout à fait naturel, et à mon sens, on devrait tous s’en contrefoutre. Elles étaient françaises, et je me fiche royalement de savoir de quelle ethnie ou de quelle religion elles provenaient. Parce que là n’est pas le débat. Le problème est bien plus profond qu’une simple question de religion ou d’appartenance ethnique et je n’ai pas attendu cette agression pour me faire taxer de pute.

 

La jeune femme possède une réflexion hors norme puisqu’elle réussi à pointer les véritables raisons sur le même message:

 

Ce sont des mécanismes du patriarcat qui ont été vraisemblablement très bien ingérés et revomis sur la première femme à découvrir son corps qui passait. J’ai eu d’ailleurs énormément de retour de femmes me signalant qu’elles ont, elles aussi, été insultées voire pire pour une tenue jugée indécente, que ce soit par des personnes âgées, des mères de famille, des proches, de parfaits inconnus hommes ou femmes et j’en passe.Et c’est ca, le problème que je veux pointer: le fait qu’on puisse trop facilement juger la valeur, la sexualité et la respectabilité d’une femme selon la façon dont elle s’habille, son comportement et la manière dont elle mène sa vie sexuelle. Tout cela ne nous regarde pas. C’est son choix et nous n’avons aucunement le droit de l’inquiéter de notre avis car croyez moi, ELLE S’EN FOUT PUISSANCE 10 MILLIONS. Malheureusement, on a tous déjà attribué l’étiquette de « pute » ou de « salope » à une fille pour ses vêtements ou ses moeurs. Et il faut prendre conscience que c’est injuste.

Parce qu’on ne dit pas d’un homme qu’il est « en chien » quand il met des débardeurs moulants, parce qu’on dit qu’il est un champion quand il se tape une meuf à une soirée, quand on blâme la femme et qu’on la qualifie de « FILLE FACILE » qui ne se respecte pas.

Alors j’ose espérer que mon post aurait suscité de semblables réactions si je portais un décolleté prononcé, si je montrais mon ventre, que mon short était bien plus court ou encore si j’étais voilée. Aucune tenue ne mérite ni justifie une telle violence.

Prenez soin de vous et ne vous empêchez jamais de porter quoi que ce soit dont vous avez envie « pour les autres ». Ce n’est pas ces « autres » qui vous rendront heureux et libres. Élevez la voix, vous le méritez.

 

2)  Reims, le bikini du « Bain des dames »

 

Faux. A nouveau. L’histoire a été montée en sauce par le journal « l’Union » qui aurait pourtant du fermer sa rotative en souvenir de ce retentissant faux…l’année dernière seulement:

 Le parquet de Reims affirme que « ni la victime ni les auteures des coups n’ont fait état, lors des auditions, d’un mobile religieux ou d’un mobile moral qui aurait déclenché l’altercation ». « Les mises en cause sont renvoyées devant le tribunal correctionnel en septembre uniquement pour des violences en réunion », nous précise le parquet joint ce dimanche par téléphone.

 

Le reste du texte de grumberg est à l’avenant de ses fantasmes racistes…

Mais nous voudrions rajouter quelque chose qui nous semble important. Un détail, mais le diable se cache dans les détails.
Les dates de publications…
Le 7 septembre pour dreuz et tasin

Copié le 15 septembre pour LGMT.

Cela a son importance.
En effet, les articles de démentis sont vite tombés:

 

Maud Vallet a démenti les rumeurs le 17 JUIN…

L’article de l’Union sur l’affaire du parc Léo Lagrange est tombé le 26 JUILLET…
Les deux articles de Libération datent du 9 septembre…

L’article du Monde date du 10 septembre.

 

Ce qui veut dire:

-Que ni tasin, ni grumberg n’ont attendus pour publier tout (et surtout n’importe quoi sur le sujet) – comme d’habitude

-Que ces rumeurs une fois lancées, loin d’être démenties par leurs auteurs sont entretenues – clap clap clap on les applaudit bien fort

 

(la devise de « dreuz »)

 

-Et enfin que, complètement à la ramasse, frère boro lui savait parfaitement ce qu’il s’était passé, mais a publié tout de même…

Mais comme le dit un Debunkers:

 

À noter que d’habitude ses sources datent limite du siècle dernier, il progresse…

 

 

Pour en savoir (encore) plus, lisez le dossier de nos très bons amis de « Hoax.net!

 

https://hoax-net.be/tout-et-nimporte-quoi-sur-lislam-et-les-agressions-vestimentaires/

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